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ARTS & GASTRONOMIE

Vendredi 9 octobre, le week end ARTS & GASTRONOMIE aux Puces de Saint Ouen a commencé.
Marché aux Puces Paris Flea Market Nuit des Puces 2009
Les antiquaires et brocanteurs des Puces ont pris le parti de  mettre en valeur, sur leur stand, un objet, un tableau ou une composition ayant trait de près ou de loin aux arts de la table et à la bonne chère.
Marché aux Puces Paris Flea Market Nuit des Puces 2009 13  De Paul-Bert à Serpette, en passant par Biron, Dauphine et Malassis pour terminer votre croisière gastronomie à Vernaison………….
Les brocanteurs des Puces de Saint Ouen ont mis les petits plats dans les grands !

 

On va parler des Puces de Vanves sur KBS

La chaîne de télévision coréenne K B S est venue tourner samedi 12 septembre sur les Puces de Vanves

Marché aux Puces Paris Flea Market KBS 35  Marché aux Puces Paris Flea Market KBS 39 Marché aux Puces Paris Flea Market KBS 40  Marché aux Puces Paris Flea Market KBS 36

Merci à la K B S pour ce tournage

Willy Ronis, mort d’un photographe humaniste

Willy Ronis, photographe et amoureux de Paris, avait développé les bases de la photographie humaniste.
Avec Cartier Bresson, Doisneau, Brassaï, il photographiait les joies et les peines de ses contemporains.
Considéré comme LE photographe de Paris, celui qui disait « Je suis entré dans la photographie, précipité par les événements », n’avait pas été insensible au charme du marché aux Puces de Vanves.
Marché aux Puces Paris Flea Market Willis Ronis   Marché aux Puces Paris Flea Market Willy Ronis

« Regards de marchands. La passion des arts premiers »

Marché aux Puces Paris Flea Market regards de marchands 1

Marché aux Puces Paris Flea Market regards de marchands 2 Marché aux Puces Paris Flea Market regards de marchands 4

Cette exposition organisée dans le cadre de « Parcours des mondes » 2009 à la Monnaie de Paris du 9 septembre au 18 octobre, est l’occasion d’apprendre à connaître à travers les objets ces marchands découvreurs, passionnés, experts… figures incontournables de passeurs par qui transite la grande majorité des pièces que l’on retrouve ensuite en salles des ventes, mais aussi dans les musées, et bien sûr chez les collectionneurs et les particuliers. Réalisée en étroite collaboration avec les marchands participants de « Parcours des mondes » et leurs collectionneurs, cette exposition inédite rassemble un éventail éclectique et fascinant d’œuvres connues et moins connues vendues par les exposants du Parcours au cours de leur carrière. Les pièces présentées proviennent d’Afrique, d’Amérique, d’Asie, d’Océanie et du Grand Nord, et ont toutes été sélectionnées par les plus grands connaisseurs internationaux Elles sont issues de près de cent collections privées différentes.

“Le marchand est un passionné d’art ayant fait de sa fascination pour la Beauté et la Forme son métier.” Hélène Leloup « L’exposition ‘Regards de marchands’ a été conçue comme une mise en abyme du marchand à travers les pièces qu’il a vendues et qu’il revendique. Chaque œuvre nous dévoile un peu plus l’œil de celui qui ’a sélectionnée et l’a remarquée. Le parcours de l’exposition s’articule autour des piliers conceptuels qui entérinent l’expertise du marchand. Celui-ci pouvant à la fois reconnaître la qualité intrinsèque d’un objet, découvrir sa provenance, mettre en exergue ses qualités formelles ou encore valider son authenticité. La section ‘Les objets de désir’ en appelle aux sensations pures, celles du passionné qui reconnaît d’emblée la beauté d’un objet. Objets de petite taille, maniables et caressables, ils mettent en lumière la relation infiniment passionnelle qui unit le collectionneur et le marchand : le marchand est celui qui possède ce que l’autre convoite. ‘L’aventure de la découverte’. L’histoire de l’art des arts premiers n’est pas encore écrite, chaque année encore, de nouvelles œuvres sont découvertes, s’ajoutant au corpus déjà considérable de ces œuvres venues d’ailleurs. Le marchand souvent reste à l’affut ou provoque de nouvelles découvertes, cherchant à comprendre ces nouvelles formes artistiques ou à trouver cet objet d’exception qui suit la tradition tout en réinventant sa forme. Chaque œuvre a son histoire et certains parcours méritent d’être soulignés. Marchands et collectionneurs du passé ont apposé leur marque sur les objets. Si l’on évoque pour les arts premiers le fait que chaque détenteur d’objet peut être considéré comme un dépositaire de l’œuvre, alors chaque objet emporte avec lui le poids et la valeur de la passion et de la fascination exprimées par ses anciens propriétaires. “L’instrument de travail du marchand est son œil. Par œil, j’entends, certes, l’organe visuel, mais aussi cette sensibilité particulière qui permet de comprendre et d’évaluer la qualité d’une œuvre. L’œil est inné, un don du ciel difficile à expliquer et que possèdent seules quelques personnes. (…) Ce don se révèle lorsque l’on est confronté à un objet, ou même à une photographie (…) Fin et expérimenté, le regard du marchand est – ou devrait être – sans cesse éduqué. Il faut avoir une bibliothèque bien fournie et s’y accrocher. Il est capital de visiter les musées et d’assister à des expositions (…) La connaissance profonde de l’objet résultant de cette approche humble et curieuse est celle qui, par la suite, fait la différence entre un bon marchand et un simple revendeur d’objets qui, certes, peut connaître les bases du métier, mais s’en tient à une analyse très superficielle de l’œuvre et à une conception purement commerciale du métier : acheter pour revendre plus cher.” Hélène Leloup

Rare pendentif hei tiki complet Maori, Nouvelle Zélande Néphrite, fibres, nacre et os H. : 8,5 cm Provenance : Charles Ratton, Paris Comte Arnoul d’Arschot, Belgique Collection Lambert, Belgique. Proposé par la Galerie Meyer. Collection privée. Photo © Gurfinkel, Paris.

Épingle à cheveux évoquant une silhouette stylisée Zoulou, Afrique du Sud Os H. : 13 cm. Proposé par Yann Ferrandin Collection privée. Photo © Hughes Dubois, Paris-Bruxelles.

Figure de reliquaire  Kota-Mindassa, Congo-Brazzaville, région nord de Zanaga Bois, cuivre et feuilles de laiton H. : 66 cm. Provenance : Gaston T. de Havenon, New York. Proposé par Jacques Germain. Collection privée. Photo © Hughes Dubois, Paris-Bruxelles.

Représentation d’un ancêtre primordial Gbandziri – Ngbandi, frontière entre la R.C.Africaine et la R.D.Congo Bois, métal et perles de verre H. : 46,5 cm Collectée par Monsieur Minssieux à Mobaye (R.C.A), en 1912. Proposé par la Galerie Bernard Dulon Collection Nathalie Chaboche et Guy Porré, Paris Photo © Hughes Dubois, Paris-Bruxelles       Marché aux Puces Paris Flea Market regards de marchands 7

On parle des Puces de Vanves : dans Antiquités Brocante

Antiquités Brocante de septembre 2009 consacre un article à la « Star de la chine. Yaguel Didier, une chineuse intuitive ».

Marché aux Puces Paris Flea Market Yaguel Didier A la fin de l’article, parmi les adresses qu’elle signale : les Puces de Vanves, « c’est un de mes lieux préférés. Les prix me semblent moins prohibitifs que sur les autres marchés aux puces. »

 

 

 

Nous remercions Yaguel Didier et la rédaction d’Antiquités Brocante.

Notre patron, Saint Roch (4)

C’est le patron des médecins, des chirurgiens, des pharmaciens, des confréries d’ensevelisseurs, des carriers et des paveurs – à cause de son nom – des brossiers, des fripiers, des brocanteurs.

Marché aux Puces Paris Flea Market Saint Roch

 

 

 

 

 

 

Le voici avec son bâton de pèlerin, des coquilles ornent son manteau, accompagné de son chien qui lui a sauvé la vie en lui apportant du pain lors de sa quarantaine.

Il est nu-tête, chaussé de cothurnes et vêtu d’un habit ample et d’un grand manteau.
Cette statue en tilleul polychrome et doré provient d’Allemagne du Sud. Elle date du XVIIème siècle.

« Qu’il était beau mon Meccano »

« Il y a tout ce qui a été, et n’est plus désormais, si ce n’est dans ces brocantes où il est élégant de « chiner ». Des meubles vieillots, des radios défuntes, un anti-monte-lait, tous ces rebuts n’ont, en soi, que les charmes du désuet, nommé par les snobs « obsolète » pour faire de ces bibelots plébéiens un contrepoint amusant aux pompes aristocratiques de l' »ancien ».

Il est très chic de payer cher une nippe neuve qui a l’air d’avoir été dénichée aux Puces. Il est encore plus chic de l’avoir vraiment dénichée aux Puces.Car l’engouement va à l' »authentique » au vieillot, et à tout ce qu’on cherche non dans les musées, mais dans les brocantes. « Chiner », c’est vanter non point l’objet, mais sa trouvaille, aimer non sa beauté, mais son faible prix, et finalement lui fabriquer, en le mêlant aux décors modernes, une originalité qu’il n’avait pas en soi. »
 
De l’anti-monte-lait au slip Kangourou en passant par le berlingot Dop, la cuti-réaction les beaux buvards, la brique chauffe-lit et… bien sûr le Meccano, ce petit livre – sous titré 21 leçons de choses – a un goût d’enfance.

 Marché aux Puces Paris Flea Market Qu'il était beau mon Meccano

Cette note de lecture est dédicacée à Barth, créateur d’un tracteur et d’un avion en pièces de Meccano présentés récemment comme « l’Objet du ♥ cœur » par Françoise, sa tante.

« Ma grand-mère avait les mêmes »

« Ce ne sont pas des passionnés de la brocante. Ils hésitent à s’enquérir du prix d’une paire de fauteuils, de couverts en argent. Ils s’éloignent de quelques pas, s’annoncent le prix revendiqué, et l’un d’eux lance alors : ‘Ma grand-mère avait les mêmes !' »

C’est par cette phrase que nous entendons souvent sur notre marché que Philippe Delerm débute cette plaquette dans laquelle il épingle les petites phrases qui nous agacent, nous séduisent et font partie de notre quotidien, par exemple :
N’oubliez pas d’éteindre vos portables
Ya pas d’souci
Ça devrait toujours rester comme ça
On peut le changer….
 A savourer sans modération.
Marché aux Puces Paris Flea Market Ma grand-mère avait les mêmes

Tournage aux Puces de Vanves de NODAME CANTABILE のだめカンタービレ

Ce dimanche matin, 12 juillet 2009, grande effervescence sur les Puces de Vanves au coin des avenues Georges Lafenestre et Marc Sangnier.

Une équipe de tournage filmait des scènes de NODAME CANTABILE のだめカンタービレ.
Ce film, adapté d’un manga très populaire au Japon se déroule dans le milieu musical. Les héros en sont Chiaki qui rêve de devenir chef d’orchestre et Nodame, une prodige du piano. La suite de leurs aventures se déroule en Europe et à Paris.
Marché aux Puces Paris Flea Market Nodame Cantabile 26   Marché aux Puces Paris Flea Market Nodame Cantabile 28   Marché aux Puces Paris Flea Market Nodame Cantabile 33   Marché aux Puces Paris Flea Market Nodame Cantabile 37
Merci à la production d’avoir choisi comme un des lieux emblématiques de Paris, les Puces de Vanves.

Les marins font la mode

Même si vous n’avez pas le pied marin, vous devez aller voir, avant l’été, cette exposition. Elle commence par une partie historique retraçant l’histoire des uniformes de la marine : origine de la rayure, contenu du sac de marin… 


Marché aux Puces Paris Flea Market capitaine4D’authentiques tenues, superbes,
sont exposées ainsi que des gravures et photographies d’époque.
On y apprend les bases du vocabulaire marin :

Le tricot rayé. Attention, dans le langage marin, on dit le « tricot rayé » et non pas la « marinière » (un dérivé tardif). Dans sa conception d’origine, vers 1858, il s’agit d’une chemise en coton tricoté. Le corps doit comporter 21 raies blanches larges de 20 millimètres et 21 raies bleues de 10 millimètres ; les manches 15 raies blanches et autant de raies bleues. Si autrefois, le tricot rayé est porté sous la vareuse, aujourd’hui, la marinière taillée dans le jersey de coton se porte très souvent seule. C’est la pièce de l’uniforme la plus copiée par les créateurs.

Le pantalon à pont comprend sur le devant une pièce d’étoffe que l’on rabat et que l’on attache sur les côtés et à la ceinture avec des boutons. Il a l’avantage de présenter moins d’aspérités que la braguette pour les déplacements dans les gréements.
Aujourd’hui, le pantalon à pont est souvent évasé et se porte beaucoup au féminin. Installée à Deauville en 1913, Gabrielle Chanel s’en est inspirée pour créer des vêtements féminins confortables. Marché aux Puces Paris Flea Market Tenue d'été 3

La chemise blanche à col carré bleu disparaît au XXe siècle, mais le col est conservé et devient amovible, porté sur le tricot rayé et la vareuse
Le col bleu, amovible, se porte entre le tricot et la vareuse. Il est devenu tellement représentatif du matelot qu’on le nomme du même nom.
La chemisette blanche à manches courtes apparaît en 1925, pour le service dans les pays chauds. Elle est encore en vigueur aujourd’hui. Le col carré de la chemisette est souligné de trois liserés qui rappelle le col marin.

Marché aux Puces Paris Flea Market Caban9Le caban est un manteau court en drap de laine bleu foncé, porté sur la vareuse par temps froid. il s’est appelé tantôt paletot, tantôt caban.
Les larges revers croisés peuvent se replier pour se protéger du froid. Le caban se termine par deux rangées de gros boutons. De grandes poches à ouverture verticale permettent de garder ses mains au chaud.


Marché aux Puces Paris Flea Market Bonnet2 Le bonnet à pompon symbole à lui seul des marins, le « bachi » est en laine. Jusqu’en 1923, il est remplacé, l’été, par un chapeau de paille qui a inspiré le canotier.
Toujours en vigueur de nos jours, ses bords sont ornés de deux raies rouges La houppette de laine a d’abord été bleue et rouge avant d’être entièrement rouge.
En 1932, le pompon devient rouge et amovible. Maintenu par une agrafe, il est subtilisé dans les ports par des admiratrices enthousiastes qui déclarent qu’il porte bonheur..
Une deuxième salle décrit comment le costume du marin devient un moyen de propagande à travers le vêtement d’enfant. Ce glissement du militaire au civil s’opère principalement à travers la garde-robe de l’enfant. Le costume marin devient un grand classique. À la Belle Époque, l’engouement pour les bains de mer suscite la naissance de costumes de bain à rayures bleues et blanches (en tricot il ne devait pas être très confortable !) 


Dès 1930, l’uniforme du dimanche pour l’enfant est celui du petit marin. Les congés payés et le tourisme de mer voient naître les maillots de bain en maille rayée. Dès 1913, Coco Chanel ouvre une boutique à Deauville et libère le corps des femmes avec des marinières de luxe en jersey de soie. Elle s’inspire des pantalons à pont et des marinières pour développer des vêtements féminins souples et confortables. En 1966, Yves Saint Laurent redessine le caban et le rend terriblement élégant. Dès les années 70, Jean Paul Gaultier fera des rayures l’emblème de sa marque.

Un dialogue entre le costume marin et la mode s’instaure sur un podium central où est exposé un florilège des tenues de créateurs et grands couturiers.
Tout autour, les uniformes et accessoires de la marine permettent au visiteur de comprendre leur inspiration et ainsi de suivre toute l’histoire du style marin que les créateurs n’ont pas fini de réinventer.

Depuis plus d’un siècle, l’aspect pratique de leurs tenues et la fascination qu’exercent les marins ont alimenté les fantasmes des créateurs et des autres. A l’image de Coco Chanel, les femmes émancipées, les artistes et les écrivains comme Suzy Solidor, Colette ou Ella Maillart arborent une tenue de marin souple et confortable, détournée ou non par un couturier
Le style marin se répand partout : dans la chanson, au cinéma, dans la BD…

Bien que 150 ans se soient écoulés depuis l’apparition de la première tenue de matelot, le vocabulaire vestimentaire dédié à l’univers marin a peu évolué. Les rayures, le bleu, le blanc, le pantalon à pont, les ancres brodées… inspirent toujours les stylistes et les uniformes de la Marine ont une influence inépuisable

Le prestige de l’uniforme, la gloire de la Marine Nationale, ont marqué l’imaginaire populaire Films, revues et affiches d’époque en témoignent.

Le marin et matelot voyageur fascinent les artistes. Brassaï le photographie, Cocteau, Genet, Fassbinder s’en inspirent. Sans oublier les cartes postales sentimentales des années 1950, qui idéalisent le marin et son pompon.Marché aux Puces Paris Flea Market Tricot8

Les stars à partir des années 50, adoptent le tricot rayé qui connaîtra une gloire internationale, il est porté par des forts en style et personnalité. La preuve sur un mur de photos : Picasso, Bardot, Jean Seberg, Boris Vian, Montand, Foujita, Inès de la Fressange Catherine Deneuve, J P Gaultier, le Mime Marceau, mais … ni Sagan, ni Boris Vian et Ursula, ni Adjani, ni Chanel…..

L’exposition se clôt par une salle réservée aux lycées professionnels et techniques des métiers de la mode et de l’esthétique de l’académie de Paris ils ont travaillé (avec talent) sur le thème « marin ».Marché aux Puces Paris Flea Market Écoles79

Musée de la Marine. 1 place du Trocadéro, 16e arrondissement. Tél.01.53.65.69.53. Jusqu’au 26 juillet.

© Photos Musée national de la Marine