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« Qu’il était beau mon Meccano »

« Il y a tout ce qui a été, et n’est plus désormais, si ce n’est dans ces brocantes où il est élégant de « chiner ». Des meubles vieillots, des radios défuntes, un anti-monte-lait, tous ces rebuts n’ont, en soi, que les charmes du désuet, nommé par les snobs « obsolète » pour faire de ces bibelots plébéiens un contrepoint amusant aux pompes aristocratiques de l' »ancien ».

Il est très chic de payer cher une nippe neuve qui a l’air d’avoir été dénichée aux Puces. Il est encore plus chic de l’avoir vraiment dénichée aux Puces.Car l’engouement va à l' »authentique » au vieillot, et à tout ce qu’on cherche non dans les musées, mais dans les brocantes. « Chiner », c’est vanter non point l’objet, mais sa trouvaille, aimer non sa beauté, mais son faible prix, et finalement lui fabriquer, en le mêlant aux décors modernes, une originalité qu’il n’avait pas en soi. »
 
De l’anti-monte-lait au slip Kangourou en passant par le berlingot Dop, la cuti-réaction les beaux buvards, la brique chauffe-lit et… bien sûr le Meccano, ce petit livre – sous titré 21 leçons de choses – a un goût d’enfance.

 Marché aux Puces Paris Flea Market Qu'il était beau mon Meccano

Cette note de lecture est dédicacée à Barth, créateur d’un tracteur et d’un avion en pièces de Meccano présentés récemment comme « l’Objet du ♥ cœur » par Françoise, sa tante.

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