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ようこそ、

ようこそ、Seul marché へっ!

 

 

毎週土曜・日曜・祝日、お天気に関係なく、380店のプロの美術商店がご紹介するパリのアンチーク市場です。

 

18世紀・19世紀、アールデコ時代、50年代・70年代の家具や置物。

 

金物・工具などの、お庭用置物。照明装置、美術物テーブル、ガラス品・銀器。時代物のお洋服に布。

 

時代物の装身具・宝石・手芸品。蓄音機・ラジオ、カメラ。古本・古紙。賞牌・軍勲章、旧貨幣。

 

デッサン・版画、絵画。写真、ポストカード。玩具、有名美術の骨董品。宗教物の置物。

 

オリエンタル・アート、アフリカン・アート。その他諸々・・・。

 

 

たくさんのパリジャンを含め、フランス国内・海外と幅広いお客様にご利用頂いています。

 

それでは、またmarchéで会いましょうっ!

 

Boutons et vide

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Trente rayons convergent au moyeu Mais c’est le vide médian Qui fait marcher le char.

On façonne l’argile pour en faire des vases, Mais c’est du vide interne Que dépend leur usage.

Une maison est percée de porte et de fenêtre, C’est encore le vide Qui permet l’habitat.

L’être donne des possibilités, C’est par le non-être qu’on les utilise.

Le bouton illustre lui aussi ce poème de Lao Tseu : son usage dépend du vide central constitué d’un ou de plusieurs trous, ou encore de l’anneau par lequel le fil passe et le rattache au vêtement.

Avez-vous des boutons ? Non, dommage. Les aimez-vous ? Non, dommage. Et bien, allez vous promener dans ce magnifique livre écrit et illustré par Monsieur Allio (d’où est tirée la citation), et vous les aimerez.

Le saviez-vous ?

On entend de moins en moins les expressions savoureuses qu’utilisaient les brocanteurs traditionnels.
Nous avons cherché à en faire un répertoire que nous vous laissons découvrir.
Merci à tous les « vieux brocs » auprès de qui nous avons glané ces expressions et aussi à Pierre Perret « Le parler des métiers » Ed. Robert Laffont.
Si vous en connaissez d’autres n’hésitez pas à nous les communiquer.

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La tarte aux petits riens (les débuts de l’Isle sur la Sorgue)

Dès 1967, Jean-Pierre Roux, alors maire de l’Isle, et un ami, M. Albert Gassier, antiquaire, inauguraient le dimanche un marché à la brocante. L’idée parut bizarre et fut accueillie par bien des ricanements. Qui allait s’intéresser à toutes ces vieilleries ? On s’esclaffait devant le tian ébréché : on avait le même dans le poulailler, on y tenait l’eau pour les poules. La vieille table un peu « chironnée », vermoulue, on l’avait mise dans la chambre des Espagnols et remplacée par une merveille en noyer massif de chez Florent. Depuis longtemps, les couvertures piquées étaient dans le grenier, de vrais nids à poussière !

Les brocanteurs, des « marque-mal », sillonnaient la campagne et chargeaient ici quelques vieilles chaises en paille, là un radassier défoncé, un chaudron, une auge en pierre ou le lit de l’arrière-grand-mère. On ne savait pas très bien dans quelle catégorie les ranger. Étaient-ils gitans, rempailleurs, étameurs ? Un peu caraques, c’est certain !

Après leur départ, on vérifiait si le poulailler était bien fermé, on comptait les cardes dans le jardin. Ils ne devaient tout de même pas gaspiller de l’essence pour rien…

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Le premier portrait photographique, une découverte qui bouscule l’histoire !

Le premier portrait photographique, une découverte qui bouscule l’histoire !

Saviez-vous qu’un samedi matin de 1989, même pas à l’aube (vers dix heures), a été acheté sur notre marché, pour la modique somme de 600 francs … le premier portrait photographique jamais réalisé ?

C’est un portrait d’un certain M. Huet (non encore identifié), pris en 1837 (en deux minutes d’exposition seulement) par Louis Daguerre (rien de moins, signature autographe au dos svp, vraisemblablement authentique).

L’heureux découvreur et propriétaire depuis (et comptant le rester), qui l’a gardé secret pendant presque dix ans, n’est pas le premier venu : il s’agit du célèbre expert, collectionneur et marchand de photographie ancienne Marc Pagneux.

Cette trouvaille, qui « bouscule l’histoire de la photographie » (comme le titrait Le Monde lors de sa première « apparition en public » en 1998), a donné lieu à toute une série de polémiques passionnées entre spécialistes américains et européens (à laquelle a intelligemment participé la jeune équipe informelle réunie autour de la revue Etudes photographiques).

Voici quelques articles concernant cette découverte capitale :

Article du Monde

Découverte et histoire de la photographie (en anglais)

Découverte et histoire de la photographie bis (en anglais)

Daguerre et Niepce (en anglais)

Dispute

Dispute bis

Et quelques liens sur l’état actuel du marché de la photo :

Photographie : collections prisées

Note sur l’état du marché de la photographie français (entretien avec M. Pagneux)

Marché : le goût de l’épreuve (un autre entretien avec M. Pagneux)

Petite histoire de la récupération

Petite histoire de la récupération

Dès l’origine de l’histoire, l’homme s’est plu à préserver les chefs-d’œuvre et à jeter au rebut ou à détruire les objets considérés comme ayant une valeur passagère et n’offrant plus d’intérêt après la disparition de la génération qui les avait façonnés. Mais, il y a toujours eu aussi une tendance à conserver malgré tout quelques-unes de ces babioles éphémères qui avaient participé plus ou moins étroitement à la vie quotidienne des grands-parents ou des ancêtres.

Les archéologues s’étonnent souvent de découvrir côte à côte, dans les tombes sumériennes ou égyptiennes, dans les ruines de Chine ou du Mexique, de l’Inde et de l’Anatolie, des œuvres d’art d’une grande beauté et des objets quelconques dont la provenance leur paraît étrange, et qu’ils déclarent originaires d’un lieu différent ou datant d’une autre époque. Ne peut-on imaginer qu’il s’agisse là d’un des premiers phénomènes de la récupération ?

Quoi qu’il en soit, sans vouloir tenter de retracer l’histoire des reliques profanes dans l’Antiquité, on peut constater que la littérature gréco-romaine n’est pas avare d’allusions aux marchands de vieilleries : sur l’Agora et le Forum, il y avait des étals qui préfigurent les « puces » et où l’on pouvait trouver aussi bien des frusques usagées que des statuettes de pacotille, des bricoles orientales ou des pots défectueux provenant du Céramique.

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Elles courent encore (les puces de Vanves)…

Elles courent encore (les puces de Vanves) au 19ème siècle…

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C’est vers 1860 que les marchés aux puces de Paris sont repoussés vers la zone herbeuse, sise entre les murs des fortifications militaires de Vauban et les maisons d’habitation. Il ne reste plus alors que le marché d’Aligre du Faubourg Saint-Antoine, le marché St-Ouen et le marché Didot dans le 14ème arrondissement.

Dès le Moyen Age, misère oblige, on trie, on sélectionne les chiffons, ferraille, peaux, hardes et objets de hasard. Un métier s’installe avec les premiers loqueteux qui font commerce devant Notre-Dame. Ils deviendront les chiffonniers.

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Itinérants, ambulants, volants…

Un colporteur et un marchand de bonbons allemands au début du siècle (photos de August Sander). Comme les choses ont changé, hein ?

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Revue de presse

Voici quelques articles de presse sur notre marché (les plus récents sont en bas) :

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LA CROIX – septembre 2005.jpg

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JDD – janvier 2006.jpg

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Un livre sur le marché des Puces de Vanves

Voici le premier livre jamais consacré au marché des Puces de Vanves

« Les puces de Vanves » – photographies de Bernard Blanché.
Préface de T. C. Carreteiro et E. Enriquez – B. Blanché, mai 2005 – 30 euro. 

 

Depuis deux ans en effet on voyait se promener entre nos stands cet éducateur de profession et photographe amateur, il s’arrêtait bavarder avec nous, manger aussi, et puis, sans qu’on s’en aperçoive, il nous mettait en boîte, avec nos clients souvent. Toute l’année, à toutes les heures, et par tous les temps, même le jour (un seul) de neige (quelle aubaine ce jour-là pour lui !).

Et tenace, payant tout de sa poche (impression du livre comprise, bien sûr) il réussit à mener à terme son entreprise. Il nous l’offre aujourd’hui garnie de textes de deux de ses amis, de ceux de quelques marchands (sollicités plus d’une fois, nous n’avons pas fait grand cas de sa demande de participation), et d’un sien propre (« Coup de Gueule !! » l’a-t-il appelé, et il fait mouche).

Souhaitons que son hommage à cette « tribu » (comme il nous appelle), partie bien vivante de « ce qui nous reste de notre passé » (comme il le souligne), soit entendu et partagé.

Pour acheter le livre, passez au marché (B. B. continue à rôder ou alors il laisse quelques copies à vendre aux marchands), ou écrivez-lui : bernardblanche@free.fr

Et surtout, allez visiter son site, où vous aurez la possibilité de feuilleter d’autres livres: www.bernardblanche.com .