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Les objets

Voile Magazine parle des Puces de Vanves

Voile Magazine parle des Puces de Vanves et des phares !

On parle des Puces de Vanves même dans Voile Magazine (numéro de mai 2008), spécialiste de la mer et de la navigation ! Ne saviez-vous donc pas qu’à Vanves on peut trouver « tous les phares. Les petits, les grands, les en bois, les en terre cuite, les en régule. Sous toutes leurs formes et dans tous leurs états. Qu’ils se déclinent en pendules, lampes, flacons de parfum, affiches touristiques, vieilles revues, bandes dessinées, livres, jouets, souvenirs des bords de mer et même en bouchons de radiateur de voitures anciennes »?

C’est cet « inventaire à la Prévert », comme il l’écrit lui-même, qu’essaye de compléter à chaque visite de notre marché Bernard Rubinstein, le sympathique directeur de la rédaction adjoint de la revue, auteur de l’article et arpenteur à ses heures. Il n’hésite pas, d’ailleurs, à targuer notre marché « sans fioritures » de « plus sympathique des marchés parisiens ».

Merci Bernard, et avis à tous les jeunes loups de terre qui ne sauraient plus où mettre leurs phares superflus: ils savent désormais où aller les déposer…

 

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Marie-Antoinette au Grand Palais en 2008

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Le Grand Palais consacre une exposition à Marie-Antoinette personnage qui entre mythe et réalité fascine toujours.
Depuis 1955 aucune exposition ne lui avait été consacrée.
Nous suivons son parcours depuis son arrivée en France où elle est adulée jusqu’à son emprisonnement au Temple et sa décapitation.

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Marie-Antoinette lance de nombreux chantiers de décoration et aime s’entourer de splendides objets. Elle est une exigeante commanditaire et on constate que son goût a su évoluer, tout en demeurant marqué par une prédilection pour les fleurs et les perles. Elle a commandé des plats et plateaux de service en porcelaine, qu’elle préfère aux plats d’argent.

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Marie-Antoinette s’ennuyait à Rambouillet et Louis XVI lui fit construire la Laiterie de la Reine, agrémentée d’un mobilier à l’antique et de porcelaines qui devaient permettre la consommation du lait. Les bols sont en forme de  » jattes tétons « , du moins est-ce ainsi qu’on les appelait à l’époque (la légende dit qu’elle sont moulées sur le sein de la reine).
Ils sont réalisés en porcelaine dure, dont la manufacture de Sèvres employait enfin la technique depuis 1770. Les bols étaient accompagnés de gobelets divers et de grands seaux imitant le bois.

 

Marie-Antoinette bouleverse le décor des châteaux royaux, remodèle à sa guise le mobilier et le cadre de ses appartements. Il ne s’agit pas de collectionner mais de créer les intérieurs les plus raffinés. Elle a l’oeil sur tout : choisit les maquettes, les décors, les dessins, les tissus, les matériaux et les motifs, imposant la fleur ou la perle, la nacre ou l’argent.
Dans toutes ses résidences Marie-Antoinette aime s’entourer de splendides objets variés : laques du Japon porcelaines… Elle a hérité ce goût de sa mère.
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Depuis quelques années, la reine est devenue superstar, mais on quitte l’exposition sur la vision émouvante de sa coiffeuse, toute simple, au Temple.

© Photos RMN

Les Années Folles 1919 –1929 – Musée Galliera

Devant le succès remporté par cette exposition, elle est prolongée jusqu’au 30 mars 2008 !
Elle présente, au Musée Galliera, 170 modèles et 130 accessoires.
Si les robes perlées emblématiques de l’époque se taillent la part du lion dans cette exposition, elle présente aussi des tenues de sport (grande nouveauté) et de rares créations de Sonia Delaunay et de Natalia Gontcharova
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Les vêtements anonymes prouvent s’il en était besoin la créativité des « petites » couturières.
Époque révolutionnaire, certaines tendances encore actuelles y sont nées.
Prélude à l’ère des couturiers superstars,
les années 20 voient le statut de fournisseur évoluer vers celui d’icône mondaine.

Inspiration venue d’autrefois et d’ailleurs, les emprunts sont larges , l’imagination des créateurs sans limite.

Le sport va donner à la maille ses lettres de noblesse. et elle va devenir une composante à part entière du vestiaire des femmes avec les créations de la modéliste virtuose Madeleine Vionnet et de l’impertinente et provocante Schiaparelli.
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Les frontières entre le vestiaire masculin et la garde-robe féminine s’estompent, la femme des années 20 éprouve la souplesse et l’aisance de vêtements calqués sur le vestiaire masculin ou sportif – sweater, ensemble en maille, pyjama

Nouveaux gestes publics: on se remaquille : de nouveaux objets font leur apparition : minaudières vanity, poudriers.
Les femmes fument : étuis à cigarettes, fume cigarettes deviennent des bijoux.

La parfumerie prend son essor avec la création des mythiques n° 5, Arpège, Shalimar et les flaconnages deviennent des objets d’art (et de collection)

Des témoignages de ces Années Folles sont encore à la portée des chineuses et des chineurs, ayez l’œil.

Petite Brocante Intime

Les 8 auteurs nous font parlager leur amour d’objets aussi futiles que le bic 4 couleurs, le tricotin, les bigoudis.
Nostalgiques ils s’attendrissent sur le chien baromètre, les osselets, le papier tue-mouche.
Pour chaque objet une fiche technique une illustration et un texte
Ce joli petit livre de 144 pages illustré par Virginie Berthemet mérite de faire partie de la bibiothèque de tous les amoureux des Puces de Vanves.
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Marche_puces_vanves_paris_antiques_ Marche_puces_vanves_paris_antique_4 Marche_puces_vanves_paris_antique_5 Marche_puces_vanves_paris_antique_6 Qu’est-ce que c’est ?

Boutons, au-delà de l’utile

Boutons, au-delà de l’utile. Une exposition de la collection de Loïc Allio

Qu’ils soient en ivoire gravé du 19ème ou en nacre du 18ème qu’ils figurent la liberté  ou la musique  qu’ils soient réalisés par le petit-fils d’un chirurgien de Victor-Emmanuel 1er, émigré en France (Roger Scemama)  ou par une écrivaine pauvre mais artiste (Elsa Triolet : « à quelques exceptions près, les peintres, les savants, les écrivains doivent en Occident pour gagner leur vie avoir en plus de leur travail une activité qui n’a rien à voir avec : travailler dans une Compagnie d’assurances, vendre des boutons, être menuisiers, n’importe quoi », écrit-elle, et c’est pourquoi elle crée pour l’autre Elsa… Schiaparelli)  qu’ils se taisent ou qu’ils parlent comme celui-ci  lequel nous avertit, potius mori quam fedari, qu’il vaut mieux « plutôt mourir que de se déshonorer » – est-ce Chateaubriand lui-même qui parle par son intermédiaire, lui qui se vante d’avoir porté à Rennes en 1788 avec d’autres nobles bretons en rébellion contre les exigences fiscales de la monarchie, des habits avec de grands boutons de nacre semés d’hermine autour desquels était écrite en latin cette même devise ?), – bref, quels qu’ils soient, ils sont tous « au-delà de l’utile ». Boutons. Au-delà de l’utile est le titre de l’exposition (ouverte jusqu’au 16 septembre 2007 au Musée de la Miniature de Montélimar) de la collection de Loïc Allio, un des plus fidèles « arpenteurs » de notre marché. C’est une première : non seulement cette collection est une des plus importantes au monde, mais c’est la première fois qu’elle est exposée, et c’est la première fois qu’une collection de boutons d’une telle qualité est exposée.

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*** Cette note a utilisé les recherches savantes de M. Allio recueillies dans le catalogue de l’exposition, qui est déjà le deuxième livre de Loïc. Nous souhaitons à Loïc toujours de nouvelles trouvailles, à Vanves comme ailleurs.

Copocléphilie & Co.

Nous ne savez peut-être pas ce que sont la copocléphilie, la philuménistie ou la placomusophilie. Mais peut-être, les avez-vous déjà attrapées, elles ou leurs cousines…

Pour tout connaître de ces gentilles affections, lisez donc le joli texte thérapeutique de Daniel Le Moal (rédigé pour la 70ème édition de la foire de Chatou en 2005) :

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Serguei Paradjanov, un chineur d’exception !

Serguei Paradjanov, un chineur de génie ?

Un chineur de génie ? Serguei Paradjanov ! (le grand cinéaste arménien-géorgien-ukrainien-azéri-etc.). Ecoutons Patrick Cazals, son meilleur biographe à ce jour : « Comme une règle de vie, le brocanteur Paradjanian père répétait tous les jours à ses proches : « Les objets, il faut que ça circule ! » Et son fils Serguei, admiratif, l’a écouté […] La Tiflis de 1930 était fière de son label prestigieux de Petit Paris […] Dans les demeures des familles aisées de Tbilissi, il n’était pas rare de trouver des merveilles : collections de tableaux précieux, lustres de maîtres vénitiens, tapis de tout l’Orient, joyaux de Colchide, émaux sur or et orfèvrerie de Fabergé, icônes, mobilier somptueux… Les difficultés nouvelles imposées par le régime bolchévique amenèrent très vite ces familles à vendre toutes ces richesses. Paradjanov avait gardé la nostalgie de cette enfance bohème et heureuse. Il en parlait toujours avec gaieté, n’hésitant pas à sortir l’argenterie familiale miraculeusement conservée, à plaquer deux accords sur un Bechstein vieillissant, exhibant un magnifique vase Gallé dont on se demandait par quel étrange circuit il avait pu arriver jusqu’à lui. Ce goût de l’objet et du troc était devenu pour Paradjanov une véritable esthétique » (Serguei Paradjanov, Ed. de l’Etoile/Cahiers du cinéma, 1993). Esthétique de l’assemblage d’objets, qu’il met en oeuvre dans ses films bien sûr, mais aussi dans les centaines de collages qu’il réalisera jusqu’à la fin de sa vie.
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En février 1988, Paradjanov est autorisé, pour la première fois, à sortir d’URSS, et présente ses films et collages dans de nombreux festivals. A Rotterdam, par exemple, où il file aussitôt chiner aux puces, comme l’atteste la célèbre photo de Cazals ci-contre.

Paradjanov_7 En novembre de la même année, il est à Paris pour l’ouverture de la rétrospective du cinéma géorgien. Peut-être file-t-il là aussi aussitôt après aux puces… De Vanves ?

 

 

*** Pourquoi n’iriez vous pas à votre tour à Erevan voir le musée qu’on lui a dédié, où « tableaux, collages, manuscrits, meubles et affiches retracent sa carrière et tentent de recréer l’athmosphère de sa maison familiale de Tbilissi, à présent à l’abandon » (Cazals)  : http://parajanov.com/museum_info.html .

L’objet mystérieux 3

Om_3 Encore un objet…

…mystérieux.

A vous de trouver…

L’objet mystérieux 2 : la réponse

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Il s’agit d’une balance pour… cocons de ver à soie (le crochet est en haut à droite).