Cette semaine c'était l'Est Éclair qui consacrait un sujet à l'une de celle qui "déballe" sur les Puces de Vanves : Missy
http://www.lest-eclair.fr/article/culture-et-loisirs/mes-10-ans-de-fripes-aux-puces-de-vanves
Merci à Missy et à l'Est Éclair
Le site du seul marché antiquité-brocante intra-muros de Paris
Cette semaine c'était l'Est Éclair qui consacrait un sujet à l'une de celle qui "déballe" sur les Puces de Vanves : Missy
http://www.lest-eclair.fr/article/culture-et-loisirs/mes-10-ans-de-fripes-aux-puces-de-vanves
Merci à Missy et à l'Est Éclair
Exposition qui rassemble une centaine d’œuvres peintures, installations, photographies, sérigraphies ou tapisserie d’Aubusson, d’Albert Marquet
à Claude Levêque en passant par Marie-Laure de Noailles, Hans Hartung, Niki de Saint Phalle……
Pour demander aux galéristes de lui prêter des œuvres, voilà ce qu’écrivait Jacqueline Frydman directrice de la galerie Passage de Retz :
« Une idée m’est venue que je vous propose de partager avec moi. Je me suis souvent demandée quelle était l’œuvre dont vous ne sauriez jamais vous séparer. Loin de moi l’idée de vous demander pourquoi, même si je peux imaginer toutes les raisons qui vous animent : attachement, attente d’un autre moment pour la mettre en vente, difficulté du fait de ses dimensions ou de son sujet ou du caractère de son auteur à la vendre, etc.
Je sais que vous partagerez avec moi l’idée que l’équation art égal vente n’est pas seule définition de votre fonds de commerce mais vous savez comme moi qu’on acquiert toujours un peu de l’esprit de l’œuvre et de celui qui la promeut. »
Cette exposition nous rappelle l’Objet du Cœur qui, tous les ans, rassemble les objets « chers à leur cœur » que les brocanteurs – passionnés eux aussi – ne souhaitent pas forcément vendre !
Jusqu’au 18 septembre Passage de Retz 9, rue Charlot 75003
Hans Hartung – galerie Fabien Boulakia
Niki de Saint Phalle – JGM galerie
Claude Lévêque – galerie Alain Gutharc
Albert Marquet – galerie de la Présidence
Souvent au hasard d’une adresse le brocanteur découvre un objet qui pour lui est un mystère. Les archéologues sont souvent confrontés à ce problème.
Une exposition du musée romain de Lausanne-Vidy en ce moment à Orgnac Futur antérieur porte sur des objets modernes artificiellement vieillis (grâce aux experts du Laboratoire de conservation et de restauration du Musée cantonal d’archéologie de Lausanne). C’est une archéologie à l’envers. Que restera-t-il de nous dans 2000 ans ? Que comprendront de notre mode de vie d’éventuels archéologues futurs ?
Rappelons que l’archéologue, pour faire parler les témoins souvent muets du passé, les soumet à des démarches plus ou moins systématiques : enregistrement du lieu et du contexte de trouvaille, classement de objet par types, et surtout recherche de parallèles, suivie de comparaisons diverses.
Quoique rigoureuses, ces démarches n’en sont pas moins faussées, parfois, par le côté hasardeux des découvertes ou par des comparaisons qui ne sont pas toujours raison. S’y ajoute la subjectivité des archéologues, qui sont influencés par leur époque et par leur mentalité.
Nos objets sont innombrables, mais leur immense majorité est jetée puis évacuée, incinérée, recyclée On ne les retrouvera donc pas dans leur contexte d’origine.
Un objet rare devient forcément très important, même s’il ne l’était pas à son époque.Et des objets très banals sont parfois affublés d’une portée religieuse ou symbolique, surtout quand ils sont énigmatiques.
Les visiteurs découvrent des objets familiers, savamment transformés en reliques archéologiques. Ces vestiges sont restitués et interprétés selon des logiques rigoureuses mais pas toujours fondées,
Farfelu ?
Pas tellement. Dépouillés de tout le vécu que nous leur associons, abordés sous un angle purement descriptif et comparatif, soumis au triple hasard de la sédimentation, de la conservation et de la trouvaille, l’éventail des objets entre dans une autre logique, et suscite d’autres regards
Une manière de montrer que l’archéologie, quelle porte sur le passé ou le futur, se conjugue toujours à l’imparfait.
Aven d’Orgnac Grand Site de France®
Grotte*** et Musée de Préhistoire
07150 Orgnac-l’Aven
Tél. 04 75 38 65 10 – fax 04 75 38 66 40
Jusqu’au 15 novembre 2011
On le fête le 16 août.
Patron des médecins, des chirurgiens, des pharmaciens, des confréries d’ensevelisseurs, des carriers et des paveurs – à cause de son nom – des brossiers, des fripiers, des brocanteurs. Il est invoqué contre les maladies contagieuses, notamment la peste.
On trouve beaucoup de statues de saint Roch en Auvergne, chaque fois qu’il y a péril, on dit des messes dans toute l’Auvergne et, pour empêcher la peste d’approcher, on chante sur un air de cantique :
Grand saint Roch, notre unique bien…
Détournez de nous la colère céleste,
Mais n’amenez pas votre chien,
Nous n’avons pas de pain de reste…
Y’a tout à l’heur’
Trente ans d’malheur
Mon vieux Georges
Que t’es parti
Au paradis de la chanson
Originaire de Sète, Brassens passa une grande partie de sa vie à Paris, sa patrie d’adoption.
La Cité de la musique a demandé au dessinateur et auteur Joann Sfar, ainsi qu’à la journaliste Clémentine Deroudille, petite-fille de Robert Doisneau, de le faire voir en dehors des clichés : Brassens, sa pipe, sa guitare, sa moustache et ses chansons.
Brassens chanté par les enfants à l’école et par les familles, Brassens représentant la langue française à l’étranger,mais qui se cache derrière l’image d’Epinal ? Écoutez les paroles : Brassens anar et libertaire, s’opposant à la guerre, à la morale bien pensante ou à l’arbitraire de la police et de la justice, bouffeur de curés… Il fut le chanteur le plus censuré sur les ondes.
Perfide, un rapport des renseignements généraux de 1954 note : « sa notoriété grandit tandis que diminue son intellectualisme anarchiste.
Fumeur de pipe et sportif, séducteur et fidèle (Püpchen rencontrée en 1947 sera sa compagne jusqu’à la fin de sa vie). Mais même très amoureux, Brassens, libertaire, refuse de se marier et d’avoir des enfants. Ardent défenseur de l’union libre, il ne partagera pas le domicile de sa Compagne.
On y découvre des documents inédits, manuscrits et carnets exceptionnellement confiés par la famille et les proches du chanteur, et également des archives audiovisuelles et radiophoniques, des photographies, des guitares… De photos en anecdotes, de films d’époque en paroles de chansons.
Formidable musicien amateur de swing et de musique manouche.
Une fresque entière est consacrée au Brassens intime avec de nombreux clichés inédits ou peu connus du poète, de sa tribu et de ses amis.
En quelques années, Brassens rencontre le succès, mais même célèbre, il continua d’habiter dans des conditions rudimentaires chez Jeanne et sa cohorte d’animaux.
Seule concession au progrès domestique : il fait installer l’eau courante et l’électricité
Le 14ème fut son arrondissement : l’impasse Florimont l’abritera de 1944 à 1966.
Son music hall fût Bobino où il rodait presque toujours ses chansons.
L’exposition se développe aussi autour des domaines qui encadrent tout le parcours de Brassens en commençant par la littérature qu’il a cultivée en autodidacte, dénichant des auteurs peu connus : Théodore de Banville, Richepin, Antoine Pol (les Passantes).
Et il venait en voisin aux Puces de Vanves
(«On rencontrait la belle aux Puces le dimanche
Je te plais tu me plais et c’était dans la manche »)
y trouver avec les autres les poésies de Paul Fort…
Brassens ou la liberté jusqu’au 21 août
Cité de la musique – 221, avenue Jean Jaurès 75019 Paris.
Tel 01 44 84 44 84
http://cite-musique.fr/
© M Jarnoux, Paris Match
© R Doisneau
© M Jarnoux, Paris Match
Ce matin une équipe de télévision japonaise filmait Christian Boltanski arpentant les Puces de Vanves.
Dans La vie possible de Christian Boltanski, il répondait à la question de Catherine Grenier :
Avec Annette, vous êtes allés souvent aux Puces. Est-ce que ça t’a servi pour tes oeuvres ?
« Ça m’a servi à une période de ma vie, quand je m’intéressais aux albums photos, parce qu’il y en avait aux Puces. C’est là que j’ai trouvé les journaux Signal, et je pense que cela m’a servi aussi pour l’idée des Inventaires. A unmoment, par exemple, je collectionnais les agendas.Aux Puces, ce qui est très touchant, c’est qu’on trouve des ventes après décès avec tous les objets de quelqu’un. Tu as, posés par terre, sur la même couverture, un petit carnet, une boîte, une horloge un peu plus belle, etc… tout cela mis à égalité. Là encore, c’est le portrait de quelqu’un en absence, ce qui m’a beaucoup intéressé. Ce qui m’a intéressé aussi, c’est l’idée de « faire revivre ». Je m’achetais beaucoup de vêtements aux Puces et je pense quand on achète un vêtement d’occasion on redonne la vie, on ressuscite le vêtement, parce qu’on le regarde, et si tu regardes quelque chose, tu lui donnes vie. Je me souviens qu’une fois j’avais acheté une veste américaine et dans la poche il y avait un ticket pour un spectacle à Broadway, et j’en avais été très, très heureux. Il y avait eu un passé, on ne sait pas pourquoi cette veste était arrivée là, et moi je continuais la vie de cette veste. Effectivement, il y a un rapport certain avec mon travail – les Puces, c’est un peu la poubelle des humains, la poubelle des morts. »
Le 25 juin 6 nouveaux vitraux ont été inaugurés à la cathédrale de Reims.
Ils sont l’oeuvre d’Imi Knoebel et ont été réalisés en collaboration étroite de l’artiste avec un groupement des maîtres verriers, l’atelier Simon Marq, à Reims, et l’atelier Duchemin, à Paris.
Toutes nos félicitations à notre voisin l’atelier Duchemin !
Sous le titre MARIANNE : LE CAPRICE DE PIERRE BONTE. Celui-ci nous raconte sa passion exclusive pour Marianne.
A la fin de l’article, parmi les trois adresses fournies par le journaliste : « Les Puces de Vanves 75014 Paris Là-bas je suis connu comme le loup blanc ! Il faut dire qu’à une époque, j’y allais pratiquement tous les week-ends…D’ailleurs la grande majorité de mes trouvailles provient des Puces de Vanves. »
Nous remercions Pierre Bonte et la rédaction d’Antiquités Brocante.
Un trésor appartient à son inventeur, celui qui le découvre, fut-ce un trésor littéraire et philosophique sous la forme de 35 cahiers manuscrits Gibert jeune et Oxford à spirale, abandonné et ignoré de tous dans la cave d’un deux pièces du 21 rue de l’Odéon (Paris VIème) où une brocanteuse chargée de débarrasser les lieux a reçu mandat de nettoyer la place, tandis que là-haut à l’étage, un notaire et un conservateur de bibliothèque font dresser une liste de biens mobiliers du défunt mentionnant sous la rubrique « prisée » : « Dans la cave un lot de débarras de méritant pas description. Il n’a pas été découvert de livres ouvrages manuscrits de Monsieur Emil Cioran… ». S’il était encore de ce monde, nul doute que cette incroyable affaire lui eut inspiré quelques réflexions bien dans sa manière. On ne se hasardera pas à le faire à sa place.
Justice est donc faite : vendredi soir, la Cour d’appel a rendu un arrêt confirmant un jugement par lequel Simone Baulez, la brocanteuse qui avait sauvé de la destruction des manuscrits inédits du moraliste roumain, en est bien propriétaire.
C’est la fin d’une procédure de cinq années car le juge étant souverain sur le fond, on voit difficilement sur quel vice de forme l’affaire pourrait se poursuivre, si tant est que les avocats aient le goût de se pourvoir en cassation après un arrêt aussi net. Me Roland Rappaport a commenté à l’issue de la décision : « La chancellerie des universités avait adopté une position de caste. Elle a toujours refusé d’ouvrir les discussions, se barricadant derrière son orgueil et sa suffisance. Elle a toujours refusé d’admettre que sans ma cliente, ces précieux documents auraient été perdus ». Ils l’appelaient aussi « la chiffonnière » ou « la puceuse », mépris mêlé de condescendance dont Simone Baulez s’offusquait moins que de l’injustice par laquelle on voulait la priver du fruit de sa découverte.
Source LA RÉPUBLIQUE DES LIVRES Le blog de Pierre Assouline
Pour la genèse de l’affaire nos billets :
L’Émil(e) et les deux Simone
8 février 2006 – 14 décembre 2006 – 5 décembre 2008