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Saint Roch, patron des brocanteurs

Saint Roch, patron des brocanteurs, des fripiers, des carriers…

Stroch_5 Saint Roch naquit à Montpellier, au milieu du XlVème siècle. Il avait vingt ans à la mort de ses parents ; il distribua alors ses biens aux pauvres et partit en pèlerinage à Rome. A son retour, il traversa la Toscane. Comme il y avait une épidémie de peste, il se consacra au soin des malades et à l’ensevelissement des morts. Il se retira dans une cabane abandonnée où, par ordre de la providence, un chien venait lécher ses ulcères et lui apportait sa nourriture. Rentré à Montpellier, on le prit pour un espion, et il passa les cinq dernières années de sa vie en prison. Il mourut en l’an 1327.

Son culte a été très important au cours des siècles en raison des nombreuses épidémies qui ravagèrent l’Europe, depuis la peste au XlVème siècle jusqu’à la « grippe espagnole » durant la guerre 14 – 18.

C’est le patron des médecins, des chirurgiens, des pharmaciens, des carriers et des paveurs, à cause de son nom, des brossiers, des fripiers, des brocanteurs et des confréries d’ensevelisseurs.

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On l’invoque contre la peste et les épidémies, la contagion, le choléra, mais aussi les maux aux genoux et aux jambes, lors des tremblements de terre et des calamités publiques. Il existait à Andelain, dans l’Aisne, une statue de Saint Roch qui guérissait des morsures des chiens enragés. Une procession a lieu à Incourt, dans le Pas-de-Calais. Il est représenté en pèlerin avec son bourdon, sa gourde et sa panetière. Il montre, sur sa cuisse, un bubon pestilentiel ; un chien, lui apportant un morceau de pain, l’accompagne.

L’objet mystérieux

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Le marché Didot

Un article du temps où nos puces s’appellaient encore « le marché Didot » et n’occupaient que l’avenue « du Général Lafenestre ». Lisez donc :

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Objets trouvés un 14 juillet

"Il est six heures du soir. La Bastille est tombée une heure plus tôt. Son gouverneur Launay, et son commandant, le major de Losme, faits prisonniers, sont traînés à pied du faubourg Saint-Antoine à l’Hôtel de Ville, siège du nouveau gouvernement municipal, pour y être jugés. La foule immense, très excitée par le bruit du canon et l’odeur de la poudre, se fait de plus en plus menaçante. Place de Grève, elle arrache les deux hommes à leur escorte, les transperce de mille coups de baionnette et de couteau. Le gouverneur et le commandant tombent morts.

A ce moment précis, un cri est lancé, repris par tous : "Fouillez-les." Un brave marchand bijoutier, qui vient de s’engager dans la garde bourgeoise formée la veille, plein de son autorité nouvellement acquise, se penche sur le cadavre du major. Dans une bousculade indescriptible, il inspecte ses poches, dans l’espoir d’y découvrir quelque secret d’Etat ".

Si vous voulez lire l’extrait du procès-verbal rédigé ce 14 juillet 1789 par le commissaire Fontaine (un des trois seuls procès-verbaux existant relatifs à la prise de la Bastille) où l’on apprend quels sont les "secrets d’Etat" en question, et combien facilement ils se métamorphosent, cliquez ci-dessous .

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Chiffonniers

Carte_chiffonnier Voici la carte délivrée par la Préfecture de Police, Direction de l’Hygiène et de la Sécurité Publique, au père chiffonnier d’une de nos collègues brocanteuse. C’était le 13 juillet 1948.

Quatorzième arrondissement

Lieux sans visage que le vent
Ô ma jeunesse rue de Vanves
Passants passés Printemps d’avant
Vous me revenez bien souvent

Quartier pauvre où je me promène
Reconnais celui qui t’aima
La sonnette du cinéma
S’entendait avenue du Maine

Très tôt tes maisons s’aveuglaient
Je m’enfonçais dans tes façades
Les affiches des palissades
Avaient des loques et des plaies

J’arrivais au chemin de fer
Qui bordait la ville et la vie
Au fossé tant de fois suivi
Sans savoir vraiment pour quoi faire

Les trains n’y passaient presque plus
C’était un lieu d’herbe et de flâne
Où dans l’ortie et le pas d’âne
Des papiers ornaient les talus

Les amants guère n’y séjournent
Aujourd’hui plus qu’en ce temps-là
Comme alors j’en suis vite las
Et dans la rue Didot je tourne

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La Curieuse et l’Amateur

Nous vous avions annoncé le tournage d’un film de fiction sur nos puces (ou plutôt à partir d’elles). Et bien, le tournage est terminé, et Emmanuelle, la très jeune réalisatrice, est en train de finir le montage. Elle présentera le moyen-métrage très bientôt à son école de cinéma (l’ENSAD, c’est un projet de fin d’étude).

Elle racontait en mars la genèse de son film : « Au cours de repérages aux Puces de Vanves, je suis rentrée en contact avec des collectionneurs et des brocanteurs qui voulaient bien « être » du film. A partir de ces rencontres, j’ai inventé des personnages et écrit des scènes inspirées de la réalité qui constituent aujourd’hui le scénario du film, et qui pourrait se résumer ainsi : C’est le récit d’une jeune femme qui constitue une collection de brèves rencontres avec des collectionneurs, ces rencontres sont le plus souvent furtives et ne satisfont pas sa curiosité qui se fait de plus en plus vive. Mais un jour, la curieuse réussit à pénétrer l’intimité d’un collectionneur qui accepte de lui montrer sa collection… ».

***

Emmanuelle nous a très gentiment permis de divulguer une partie du scénario. En voici quelques extraits.

Première partie (tournée aux puces), en six scènes. 1. « Un homme à côté d’elle regarde la curieuse. Après que le marchand ait annoncé son prix, elle repose l’objet. L’homme s’en empare alors. Leurs mains s’effleurent. Voyant que l’homme est intéressé par la pipe, elle ne la lâche pas complètement ».

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Rapt à Vanves (la défaite d’Irma Vep)

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Ils nous ont écrit

Bonsoir,

Félicitations pour votre site – ce marché est exceptionnel à mes yeux, j’y suis souvent – de bonne heure et moins tôt parfois, j’apprécie lorsqu’il pleut, lorsqu’il fait beau – au printemps – en été, en hiver par grand froid, au moment des pollens – tout le temps et par tous les temps. Le livre avec les photos est magnifique, belle réussite – j’aime cette ambiance, j’aime chiner, je n’échange pas souvent cette appréciation car personne de mon entourage connaît cet endroit comme moi.

Depuis quelque temps certains marchands me saluent, à force de me voir passer ils ne me connaissent pas ou très peu, j’aime le retour vers 11h voir le pianiste avec sa casquette pris en photo par les japonaises … etc … Je cherche des radios ou des objets arts décos, ce que j’aime le plus … me promener en chinant et en regardant chacun, exposants et chineurs, touristes, les jeunes, les vieux, les homos, les professionnels leurs commentaires et leurs histoires, j’écoute sans écouter, en admirant ce beau marché. Voilà je fais souvent 70 km aller et retour pour venir flâner. Continuez prenez des photos publiez les et merci,

Jean Claude.

Dora Maar, suite et fin

L’ « événement » Dora Maar a donc eu lieu. Son organisatrice le commente pour nous :

« Je suis tout à fait satisfaite de cette exposition-vente menée sur un seul week-end et qui a eu, je pense, un certain succès. Certes, le temps du dimanche n’a pas été des plus cléments mais les gens intéressés sont arrivés à partir de 10h30, avec les éclaircies et vers midi le soleil. Certains m’ont dit être venus grâce aux parutions dans Pariscope ou Zurban et m’ont remerciée grâce à cela de leur faire découvrir ce marché aux puces qu’ils ne connaissaient pas. L’atmosphère était conviviale et sympathique. Nous offrions du café et des viennoiseries à qui voulait bien s’arrêter et profiter de l’exposition. Dora Maar était à l’honneur et chacun donnait son avis sur la femme, la photographe, la peintre et la place qu’elle avait occupée en tant que compagne de Picasso. Une journaliste suédoise est passée et m’a expliqué qu’elle était en train d’écrire une biographie de Dora Maar, mais qui sortira bientôt en … suédois !
En clin d’oeil, j’avais placé au milieu du stand une belle huile sur toile d’Yvette Alde représentant Marie-Laure de Noailles, grande amie de Dora Maar et de Picasso, et mécène de beaucoup d’artistes.
Ce fut un week-end un peu « Marathon », mais très riche en rencontres et en nombreux contacts de qualité, et couronné de ventes aussi … »
Sylvie VERVAET

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