La centaine de photos présentées ont été réalisées entre 1930 et 1966 à Paris et dans sa banlieue.Car Doisneau, « paysan de Paris » arpente les rues de Paris,
Gentilly, Vitry, Cachan, la zone faisant de ces lieux son studio.
En 1945, Robert Doisneau rencontre Blaise Cendrars. L’écrivain est l’un
des premiers à s’intéresser au travail du photographe sur la banlieue et à
l’encourager dans cette voie. L’ouvrage La banlieue de Paris est publié en 1949
Doisneau a fixé ce qui est en train de disparaître et veut laisser le souvenir de ce petit
monde qu’il aimait. Son premier reportage sur le marché aux puces de Saint Ouen
est publié en 1932. Il photographie les artisans, les bistrots, clochards, exclus, ses photos de bidonvilles, de cabanes de marginaux font penser à celles qui sont édifiées de nos jours.
Robert Doisneau est un homme discret, ce qui ne l’empêche pas de se
lier avec de nombreux artistes, écrivains, peintres, acteurs : Jacques
Prévert , Jacques Tati, Saul Steinberg, Pablo Picasso, Daniel Pennac,
Renaud Sabine Azéma…
Son copain Prévert dira :
C’est toujours à
l’imparfait de l’objectif que tu conjugues le verbe photographier.
ROBERT DOISNEAU
DU MÉTIER À L’ŒUVRE – Fondation Henri Cartier-Bresson- 2, impasse Lebouis,
75014 Paris
jusqu’au 18 avril
infos : www.henricartierbresson.org
Robert Doisneau, la voiture fondue, 1944
© Atelier Robert Doisneau
© Atelier Robert Doisneau
Robert Doisneau, bidonville à Ivry, 1946
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