Voici cette semaine les portraits de trois nouveaux collègues, chacun dans de beaux draps : Christine, Richard et Margot.
Les trois photos ont été prises en studio par Georges « Youri » Berenfeld.
Christine et Margot ont bien voulu nous livrer aussi un texte sur leur passion pour la mode et les habits, présents et passés : merci Kiki ! et merci Gatsby le Magnifique !
A la semaine prochaine !
Voici le texte de Christine :
Bien que destinée à une profession bien différente, après des études de linguistique (langues O’) et d’histoire de l’art (qui ne m’ont pas menée à grand-chose), j’ai toujours cousu et toujours aimé coudre, et surtout j’aime qu’une femme se sente féminine dans sa « seconde peau ».
En 1959, j’ai cousu ma première robe, carreaux vichy et broderie anglaise, style BB, et depuis je n’ai cessé de créer robes, manteaux et accessoires. J’aime particulièrement les choses futiles, presque inutiles : déshabillés à ne porter que pour se montrer avant de se déshabiller complètement, robes en dentelle à ne porter qu’une fois, bref un peu de théâtre…
Mon rêve est de faire vivre la dentelle sur les femmes, c’est pourquoi j’ai appelé ma petite entreprise « Livinglace of Kiki ».
Kiki, c’était moi du temps de ma petite robe vichy. Depuis beaucoup d’années ont passé, j’ai travaillé avec les musées, les couturiers, les théâtres à Munich, Dresde, Paris, et puis maintenant les Puces de la Porte de Vanves où je rencontre plein de gens du spectacle, de la mode, des collectionneurs du monde entier, bref un petit univers de passionnés de mode, et ça sur le trottoir, le samedi et le dimanche matin.
Et voici le texte de Margot :
Il était une fois une jeune femme de 25 ans qui en avait marre de grimper les échelons dans le milieu du secrétariat. Sa passion, c’était les vieilles choses et le théâtre. Elle rencontra une autre femme qui était étudiante en droit et voulait devenir commissaire-priseur.
Un week-end, elles décidèrent de se balader à Vanves, et c’est là que tout a commencé : un marchand qui avait des vêtements de théâtre proposa qu’elles passent le voir dans la semaine à son magasin « Jules Joffier » dans le 18ème, car il avait beaucoup de choses à vendre. En fait il voulait se débarrasser de sa boutique et partir vivre son grand amour en Bretagne !
Elle conclut l’affaire et prit la boutique et la place à Vanves. Ce fut le commencement d’une très belle histoire qui, année après année, l’amena à se spécialiser dans les bijoux anciens et les objets féminins (sacs, poudriers, vêtements 1920, chapeaux).
Elle a toujours aimé les années vingt, qui pour elle sont une période de faste et de luxe que nous ne retrouverons jamais, et elle rêve encore de Gatsby le Magnifique et de sa bande…
I will be staying in Monmatre and would like to visit Puces de Vanves, what is the best metro or bus route
Thank you