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Notre marché, notre métier

« L’Objet du ♥ cœur », première édition

Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur w
Samedi 6 et Dimanche 7 Juin 2009
de 9 h à 13 h
Les brocanteurs apporteront sur leur stand un objet cher à leur coeur qui ne sera pas forcément à vendre.
Cet objet sera distingué sur leur stand par un fond de couleur.
Les premiers objets prévus : des crochets de biffin et de chiffonier, des fleurs de soie, une maquette de cathédrale, un tracteur et un avion en pièces de Meccano, un service à eau de nuit, un bouddha, un manège de poupée, une broche coeur, des carreaux de faïence, un buste de présentation de soutien-gorge, une marionnette sicilienne, un bocal à sangsues…
Tous ces objets et bien d’autres attendent votre visite.
Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur fleurs  Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur Crochets  Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur Eau de nuit 1  Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur fleurs Coeur

ARTISTES DU DIMANCHE ?

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Les brocanteurs ne sont pas que des commerçants, vous pourrez le découvrir :
Dimanche 17 mai 2009, de 9 h à 13 h.

Trois d’entre eux Jean-Michel, Patricia et Cécile, vous présenteront – exceptionnellement – leurs créations.

Ils déballent avenue Marc Sangnier pour Jean Michel, et avenue Georges Lafenestre pour Patricia et Cécile.

Les Puces de Vanves sur la BBC

Marché aux Puces Paris Flea Market BBC 79 Marché aux Puces Paris Flea Market BBC 85 Marché aux Puces Paris Flea Market BBC 89

Samedi 2 mai 2009, la BBC est venue tourner sur les Puces de Vanves.

Il s’agissait d’une émission qui s’appelle « Put Your Money Where Your Mouth Is ».Il s’agit de deux experts qui achètent des antiquités en France pour les vendre en Angleterre. 

Quelques photos de ce tournage qui s’est passé dans une excellente ambiance.

Nous espérons revoir cette sympathique équipe bientôt !

Sous l’Empire des crinolines

Cette exposition de plus de 300 pièces, propose un voyage dans le temps, aux côtés de ces femmes du monde et de la bourgeoisie fortunée qui, sous le règne de Napoléon III, ont un rythme de vie effréné, entre bals, réceptions, théâtre, opéra, emplettes dans les grands magasins, récemment créés, organisation de la vie domestique…

Le rythme de vie impose de se changer vite. La même jupe s’accompagne donc de différents corsages, plus ou moins raffinés, qui permettent de passer rapidement d’une tenue du jour à une tenue du soir, de la vie mondaine à la vie privée (Les femmes du monde – tout comme les cocottes – peuvent se changer jusqu’à cinq fois par jour !).

Marché aux Puces Paris Flea Market Rayée

Des bals clôturent systématiquement la célébration des grands événements politiques du règne de Napoléon III. Pour ces occasions, mantelets et robes à crinoline sont accompagnés de carnets de bal*, d’éventails*, de porte-bouquets*, de mouchoirs*,de parures de tête, de bijoux*….
La crinoline a fait son entrée dans la mode dès 1845. Pouvant atteindre 1,80 mètre de diamètre, jupe volumineuse réclamant près de dix mètres de tissu, elle contribue à redessiner le corps. L’armature métallique ne tarde pas à remplacer la cage en fanons de baleine et connaît un succès immédiat.
Les corsages s’ornent de franges, de perles, les jupes de volants, éventuellement bordés non d’un ourlet mais d’un motif gaufré. On porte aussi beaucoup de dentelle*, mécanique ou faite main, sur les corsages, les jupes ou en châles.
La mode balance entre un style raffiné et un style tapageur aux couleurs criardes.Les colorants synthétiques nés des progrès de la chimie donnent naissance à des couleurs qui claquent.
 Ces dames n’hésitent pas à s’habiller en vert cru, bleu vif, rouge sang, violet…
Marché aux Puces Paris Flea Market Verte
Marché aux Puces Paris Flea Market Violette
Imprimées ou rayées, ces robes voyantes sont parées d’une accumulation d’ornements : volants, franges, guirlandes de fleurs, ruchés de dentelles et de rubans.
Sont présentés les vêtements de ville comme de villégiature : capes, robes retroussées, boléros, petits costumes (ancêtres du tailleur) ainsi que leurs indispensables accessoires : châles*, ombrelles*, chapeaux*, bottines*…
Le Second Empire voit les prémices de la Haute Couture – Charles Frederick Worth crée sa maison de couture en 1857 à Paris – tandis que les Grands magasins sont en plein essor : Au Louvre, Au Bon Marché, Au Printemps…
Du Second Empire on garde l’image d’une mode riche, d’une silhouette féminine volumineuse donnée par la robe à crinoline. Formée généralement d’une jupe et d’un corsage séparés, cette tenue est une accumulation d’ornements variés. Les corsages sont habillés de franges et les jupes sont à volants multiples.
 A partir de 1860, l’ornementation des robes du soir est de plus en plus chargée, annonçant le style tapissier. Les robes du soir, dénudant épaules et bras, nécessitent le port de la « sortie de bal » qui peut prendre des formes différentes comme le talma (manteau) ou le burnous en forme de cape. La coiffure complète la silhouette. Elle est composée selon la nature de la soirée : un flot de rubans ou de barbes (dentelle), une couronne de fleurs naturelles ou artificielles en harmonie avec celles qui décorent la robe, un diadème, un faisceau de plumes… autant d’ornements qui se posent sur des cheveux savamment coiffés. Les bijoux sont bien sûr l’ultime parure.
Ajoutons à ce tableau, les accessoires comme l’éventail*, le porte-bouquet*, le carnet de bal* et le mouchoir*.
La parfumerie et les cosmétiques sont un secteur en plein essor. La maison Guerlain obtient en 1853 la qualité de fournisseur de l’impératrice dont elle appose les armes sur ses étiquettes.
Au début de la période, les robes à volants multiples sont prétextes à ganses de velours, à petits bords de dentelle ou à liserés de franges.
La passementerie en cordonnet, cordelette, guipure, glands, s’applique sur les robes en dessins géométriques et crée un contraste de couleurs.Marché aux Puces Paris Flea Market Costume beige
Les rubans* sont tissés, veloutés, chenillés ; tous ces rubans évoquent les tissus rayés très prisés alors et se transforment en noeuds délicats ou en larges ceintures. La mécanisation de la fabrication de la dentelle en modifie l’usage. On en porte du matin au soir et sur l’ensemble de la tenue, de la tête aux pieds.
Le petit costume est l’ancêtre du tailleur. Il sera adopté à la ville pour la journée mais le petit costume ne sied pas pour rendre ou recevoir une visite.
 Le goût pour les bonnets, les résilles, les fanchons montre bien la passion des élégantes pour « les modes » et explique le succès des modistes parisiennes. Le chapeau emblématique de ces années est « la capote ». Le sac n’est plus seulement le petit réticule orné de perles d’acier*, on crée un modèle de voyage* d’ailleurs vendu dans les grands magasins.
L’ ombrelle est comme l’éventail un objet de parure. S’ils ont tous deux un aspect pratique, ils permettent aussi de jolies attitudes.
A l’occasion des mariages, les familles fortunées commandent des objets précieux tels que châles en cachemire*, pièces en dentelle d’Alençon, éventails en pierres précieuses, souliers des meilleurs bottiers.
 « Sous l’Empire des crinolines (1852-1870) », jusqu’au 26 avril 2009
au Musée Galliéra,10, avenue Pierre-Ier-de-Serbie 75116 Paris
* Vous ne trouverez peut-être pas de crinolines aux Puces de Vanves, mais tous ces éléments de costumes et accessoires y sont présents.
Photos © Stéphane Piera / Galliera / Roger-Viollet.

L’effet-Mère

Marché aux Puces Paris Flea Market Chaussures 200 Marché aux Puces Paris Flea MarketChaises 191

Brocanteur depuis plus de 30 ans sur les Puces de Vanves, Jacques K a cessé son activité depuis une dizaine d’années mais il ne se passe pas une semaine sans que cet Albertivillarien d’adoption vienne saluer ses anciens collègues.

Il est resté sensible à la poésie du rebut, de l’objet trouvé et du quotidien.
Le hasard des entassements poétiques qu’il met en scène dans son atelier et sa maison sont magiques, et il les photographie.

Jacques K expose et vend une centaine de ses photos à quelques mètres des Puces de Vanves au café LE CORNET D’OR (juste au bout de l’avenue Georges Lafenestre en franchissant le pont du périphérique).
Jusqu’au 31 mars 2009, « L’effet-Mère », LE CORNET D’OR, 2 rue Voltaire 92240 Malakoff, 01 47 46 97 44.
Marché aux Puces Paris Flea Market 179 Marché aux Puces Paris Flea Market 184

L’Emil(e) et les deux Simone – Fin ? (une blâmable légèreté)

Suite et fin (?) de l’affaire Cioran. Peut-être a-t-il lui même parlé, un large sourire bleu aux lèvres, par la voix du juge dénonçant la « légèreté blâmable » des gardiens de la culture…

Lisez le compte rendu du jugement dans Libération :

Cioran_libration_08_12_04

 

 

 

 

 

 

Celui sur BibliObs.com : http://bibliobs.nouvelobs.com/20081203/9126/la-brocanteuse-garde-les-manuscrits-de-cioran .

Et le dernier historique de l’affaire, toujours dans Libération :

Cioran_libration_08_12_08_1 Cioran_libration_08_12_08_2

 

L’Emil(e) et les deux Simone – Suite

Vous souvenez-vous de la (re)trouvaille par une brocanteuse (Simone Baulez) des cahiers d’Emil Cioran, parmi lesquels ceux contenant cinq versions successives de De l’inconvénient d’être né (cf. notre article de 2006) ?

Et bien, dans quelques jours (le 3 décembre 2008) la justice donnera raison soit à celle qui les a « découverts » et qui en est donc théoriquement propriétaire (Simone Baulez), soit à ceux qui prétendent avoir des droits sur ce trésor « inaliénable » – et estimé désormais plus d’un million d’euros  (la bibliothèque Doucet et la chancellerie de l’université). Nous vous ferons part de la décision.

En attendant, vous pouvez lire l’article publié sur Le Monde du 31 octobre :

Cioran_le_monde_08_10_31

Les Puces de Vanves en une longue phrase

Et si les Puces n’étaient qu’un longue phrase, qu’on lirait par à coups, tendrement ou avidement, mais toujours passionnément ?

Ecoutez donc :

« L’OEIL-POURSUITE

Telle une longue phrase, à angle droit, les puces de Vanves, dans ce va-et-vient attentif voire scrutatif, est une lecture – chaque amateur est un lecteur qui sait lire ces mots-objets particuliers et a déjà ses goûts, ses préférences, ses passions intériorisés et programmés – au regard rapide parfois fulgurant, de stand en stand, d’un bout à l’autre et vice-versa, de bric à brac, de dépôt en déballage, de récupération en collection, de déchets en merveilles, l’oeil photographie, sélectionne, pèse, juge, évalue, compare, rejette, oublie, si vite, si résolument, l’esprit frappé par une nouvelle information, puis une autre, une autre encore et cela jusqu’à la fin de la lecture, sauf si tout à coup un objet a retenu la gourmandise du regard, l’attirance de la main, le verdict absolu qui ne saurait tarder et le voilà emballé, payé, glissé dans le sac que tout bon puciste se doit d’avoir emporté avec lui et malgré tout la lecture continue comme si la phrase n’en finissait pas jusqu’à reprendre le week-end prochain avec le même appétit et ce désir inassouvi de découverte miraculeuse. »

Merci, pour cette longue phrase, à un de nos fidèles chineurs : André-Pierre Arnal, rien de moins. Support/Surface, lecteurs aguerris, doit bien vous dire quelque chose… Mais peut-être ne saviez-vous pas que Sieur Arnal fût sa vie professionnelle durant enseignant de français, et qu’il a donc pris l’habitude de savamment mélanger mots et signes, et que c’est pourquoi sans doute il n’a jamais cessé d’utiliser des stylos à plume – qu’il taille, et qu’il a produit certain nombre de « livres uniques » comme il les nomme, et qu’il se fait un plaisir de rédiger des introductions à son oeuvre ou à d’autres (voire notre « commande »).

La galerie Brimaud vient de clore (2008) une merveilleuse rétrospective de l’une de ses premières « séries », les pliages (qui se sont d’ailleurs très bien vendus – comme ils se sont également vendus à la FIAC, à peine fermée aussi). Fort heureusement, de nombreuses collections publiques ont déjà acquis de ses oeuvres : n’oubliez pas d’aller admirer les deux qui se trouvent à Pompidou (par exemple).

Merci encore, André-Pierre.

Notre patron (3)

March_aux_puces_st_rochEn Italie, en Allemagne et en France, les brocanteurs, les fripiers, les rôtisseurs, les cardeurs de laine et les paveurs (à cause de son nom) l’ont pris pour patron. Il est souvent représenté en pèlerin de Saint Jacques de Compostelle Pour parler de deux personnes inséparables, le proverbe dit : « c’est saint Roch et son chien »…

(Image du « maître des très petites heures d’Anne de Bretagne », vers 1490-1500).

Les écoliers aux Puces de Vanves : on en parle !

Dans Aladin du mois de juillet 2008, la rédaction relate les visites des enfants aux Puces de Vanves.
Grand merci à la rédaction.

Aladin_juillet_2008