Un des
plus fidèle chineur de notre marché, le collectionneur de boutons ou
fibulanomiste Loïc Allio, présente une sélection de pièces rares venant des 5
continents.
Ce n’est qu’une sélection (1.500) sur sa collection qui compte
quelque 10 000 pièces !
Ses
boutons occupent les deux premières salles de l’exposition
Présentation
originale (coffre d’horloge, malette, meuble chinois….) et cartels très
instructifs, font de cette exposition l’une des plus intéressante de l’été.
Boutons
faits de presque tous les matériaux imaginables bronze, jade, bois, nacre – le
matériau longtemps le plus utilisé -, verre, céramique,
pierres ou métaux
précieux,– du diamant à la croûte de pain dans de la résine !
du Talosel
(matériau mythique de LIne Vautrin) à la peau d’éléphant.
Le
XVIIIème est réprésenté par des boutons révolutionnaires, boutons érotiques et
des boutons à rébus
« L »
non pas comme l’initiale d’un prénom Louise ou Lisette mais comme
« elle ». Rien sur elle (nue) et l’art et la flèche de l’amour
AU XXème siècle
la Haute Couture sera grande consommatrice de boutons (Paul Poiret) et surtout
Elsa Schiaparelli
qui commandera des boutons à Elsa Triolet.
Deux autres salles sont consacrées à la collection de la boutique américaine
Tenders Butttons.
La
Fondation Mona Bismarck a aussi rassemblé quelques artistes contemporains dont
le travail s’articule autour des boutons.
jusqu’au
14 août
Mona
Bismarck Foundation 34, avenue de New York 75116 Paris
http://www.monabismarck.org/
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