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Catherine BURGUES

A deux pas des Puces, à Gentilly, à la lisière du 14ème arrondissement, Catherine Burgues restaure depuis de nombreuses années dans son joli atelier toutes sortes d’objets d’art.

Atelier Catherine Burgues 2  Atelier Catherine Burgues 3 Atelier Catherine Burgues 4 Atelier Catherine Burgues 5
Sculpteur de formation, diplômée aux Beaux-Arts de Paris, elle commence par participer à des fouilles archéologiques au Pakistan et en Afghanistan. En 1987, elle devient membre de l’Union Française des Experts, et ouvre deux ans plus tard son atelier. As de la restauration d’objets archéologiques, aujourd’hui spécialisée en faïences et porcelaines, sa clientèle se partage entre musées (Abbeville, Boulogne-sur-Mer, Paris, Reims…), collectivités locales, commissaires-priseurs, antiquaires ou collectionneurs.

Catherine Burgues - Sarcophage Egypte Catherine Burgues - Masque funéraire Rome Catherine Burgues - Terre cuite 18ème Catherine Burgues - Figurine en cire Catherine Burgues - Biscuit   Catherine Burgues - Eveque en pierre 1 Catherine Burgues - Eveque en pierre 2 Catherine Burgues - Assiette Picasso

Elle restaure par exemple en 2000, place des Etats-Unis à Montrouge, la sculpture en pierre de Fernand Dubois et l’auvent style rocaille. Ou en 2005, à la Cité Universitaire de Paris, la salle de colloques style directoire de la Maison Internationale. En 2006, l’autel et le retable de l’église de Chaussenac. En 2006-07, trois plafonds et des fresques Napoléon III dans un château près de Vichy. Ou enfin en 2008 le plafond de l’escalier d’honneur Napoléon III du Centre Marius Sidobre, l’ancienne Mairie d’Arcueil.

Catherine Burgues - Centre Marius Sidobre Arcueil  Catherine Burgues - Journées du patrimoine 2008
Catherine propose aussi, depuis 1990, cours et stages tous niveaux.

Catherine Burgues - Cours et stages Catherine Burgues - Une chirurgie très esthétique

Son atelier: 155 avenue Paul Vaillant-Couturier 94250 Gentilly.

Ses contacts: 01 49 85 08 19; 06 71 09 92 82; cburgues@free.fr; http://cburgues.free.fr.

Alechinsky et les Puces

Hier Alechinsky
dans l’émission Carnet nomade sur France Culture déclarait :

J’ai eu la
chance d’aller dans le merveilleux marché aux Puces du Palais de Justice (Aix)
où j’ai fait des découvertes
de vieux papiers, des papiers du XVIIIème et plus
anciens ancore XVIIème ce sont des papiers quasiment invulnérables. les papiers
que nous fabriquons aujourd’hui ce n’est pas le cas.

Ces dessins
faits sur papier sont datés par l’écriture du personnage
Alechinsky

« L’avenir
de la propriété »
c’est une dérision de la propriété puisque tout finit au marché
aux Puces c’est l’avenir c’est le marché aux Puces.


 

Lettre de Provence, 1970, encre sur écritures de 1781, 23,5 X 18cm © ADAGP

On parle des Puces de Vanves dans Antiquités Brocante

dans le numero d'Antiquités Brocante de Juillet/Août un de nos plus fidèles chineur Patrick BOUCHITEY. Il indique  "Ici, on est encore dans les puces avec de vrais brocanteurs, des gens simples, et aujourd'hui, ils connaissent de grandes difficultés dans leur activité".


 

Marché aux Puces Paris Flea Market Bouchitey Antiquités Brocante
D'autre part la rédaction note la participation des brocanteurs de Vanves à la rubrique Les plus belles histoires de chine qui rapporte les surprises (bonnes ou mauvaises) rencontrées par les brocanteurs et commissaires priseurs.

Tous nos remerciements à la rédaction d'Antiquités Brocante.

Les Puces de Vanves ont invité… les Artisans de l’Objet Ancien (13 juin 10)

Dimanche 13 juin 2010 six artisans ont donc répondu à l’appel, et sont venus présenter leur activité sur le marché, de 9h à 14h.

Nous avons ainsi eu la chance de voir Sophie-Charlotte Capdevielle poursuivre toute la matinée la restauration de l’image peinte de deux jolies jeunes filles romantiques hélas bien dégradées; d’entendre le couple Didier disserter sur la composition la fabrication le style ou l’âge des céramiques qu’ils acquièrent et relustrent s’il le faut; Mme Garnero, accompagnée de son fils, nous expliquer toutes les délicates opérations nécessaires à la production d’un matelas ou d’un sommier; Evelyne Fortin nous indiquer quelques secrets pour la remise à neuf des reliures de livres; Mme Neves, accompagnée de son mari, nous montrer comment se reconstitue avec patience une assise de chaise; et Jean-Philippe Douérin nous montrer non seulement ses créations-reconstitutions à partir d’objets cassés, mais aussi (sur photo) ses créations plus lointaines, comme par exemple l’aménagement intégral d’une demeure Art Déco dans… la concession française de Shangaï !

A toutes et à tous un très chaleureux merci.

Tout comme à la presse, papier ou Internet, pour avoir bien voulu signaler notre animation: le site de la Mairie du 14ème arrondissement, La Gazette de l’Hôtel Drouot, Antiquités Brocante, leblogantiquités.com, brocorama, brocabrac, lepoint.fr, paris anglo info, viafrance, france bleu, l’internaute, Métro, paris14.info, cytilien, l’agenda.com, vivastreet, webcitadin, et Kyriad Hôtel.

A très bientôt pour une nouvelle invitation !

Les Puces de Vanves invitent les Artisans de l’Objet Ancien

Dimanche 13 juin de 9 h à 14 h square aux Artistes (sur le marché)
angle des rues Marc Sangnier et Georges Lafenestre.

Ce matin là six artisans viendront montrer leur savoir-faire si précieux.
Il s’agira d’une restauratrice de tableaux, de restaurateurs de céramiques, d’un restaurateur créateur, d’un tapissier, d’une restauratrice de livres, d’un rempailleur.

Artisans Mosaïque

 

 

Monquatorze

Dimanche 16 mai 2010, la Compagnie GRRR (Groupe Rire Rage et Résistance) tournait aux Puces de Vanves.

Il s’agissait de scènes d’un documentaire-fiction qui sera présenté au Théâtre 14 pendant le Festival « En compagnie d’été » du 23 juillet au 29 août 2010.

Portrait de l’arrondissement à travers la rencontre des habitants du présent avec ceux du passé (écrivains, artistes, poètes, peintres français et étrangers) qui l’ont rendu célèbre et l’ont fait connaître dans le monde.
Leurs textes seront lus par ceux qui habitent ou travaillent actuellement dans le 14ème.

Marché aux Puces Paris Flea Market GRRR 14 fois mon 14ème 41
Marché aux Puces Paris Flea Market GRRR 14 fois mon 14ème 43
Marché aux Puces Paris Flea Market GRRR 14 fois mon 14ème 52

Monquatorze, un film joyeux qui dessinera un portrait en filigrane d’un Paris d’aujourd’hui où la parole savante ou populaire s’incarne dans la vie de tous les jours.

D’autres tournages sont prévus dans des lieux célèbres du 14ème : église Notre Dame du Travail, atelier de Giacometti, Bal Bullier….

IZIS Paris des rêves

Comme
Doisneau, Izis placé l’homme au cœur de son propos. Le « coeur dans les
yeux » selon Philippe Soupault Izis aussi a vu les hommes sous un jour
positif, indulgent et respectueux.

Marché aux Puces Paris Flea Market Métro Mirabeau, Izis Bidermanas

 

Après
avoir photographié des maquisards, des fauves tristes en cage, Izis nous
transporte dans un Paris peuplé d’amoureux, de vendeurs de fleurs, de pêcheurs,
d’hommes sandwich, de dormeurs.


Marché aux Puces Paris Flea Market Bords de Seine Izis Bidermanas
« La
Seine m’attire toujours. J’ai rendez-vous là-bas avec mes
personnages »

 

Photographiant
des personnalités des années 50 : Eluard, Breton, Dora Maar,

Marché aux Puces Paris Flea Market Dora Maar Ara
gon et Elsa, Léautaud, Kosma, Greco,
Queneau. Il photographie aussi le cirque
et les forains, les marginaux, les
humbles, les modestes ainsi que ce qui à l’époque était la zone, près des Puces
de Vanves
.


Marché aux Puces Paris Flea Market Marché aux Puces

 

 

Izis,
Paris des rêves jusqu’au 29 mai

Hôtel de
Ville – Salle St-Jean – 5 rue de Lobau 75004 Paris

http://www.paris.fr/portail/accueil/Portal.lut?page_id=9652&document_type_id=2&document_id=78850&portlet_id=23763

 

Metro Mirabeau, 6 h du matin 1949 ©  Izis Bidermanas
Bords de Seine,
1949 – © Izis Bidermanas
Dora Maar 1946
© Izis Bidermanas

Marché aux Puces,
1976 – © Izis Bidermanas

Robert DOISNEAU, du métier à l’oeuvre

Marché aux Puces Paris Flea Market Doisneau La voiture fondue 1944

La centaine de photos présentées ont été réalisées entre 1930 et 1966 à Paris et dans sa banlieue.Car Doisneau, « paysan de Paris » arpente les rues de Paris,
Gentilly, Vitry, Cachan, la zone faisant de ces lieux son studio.

 

 

 

En 1945, Robert Doisneau rencontre Blaise Cendrars. L’écrivain est l’un
des premiers à s’intéresser au travail du photographe sur la banlieue et à
l’encourager dans cette voie. L’ouvrage La banlieue de Paris
est publié en 1949

 Doisneau a fixé ce qui est en train de disparaître  et veut laisser le souvenir de ce petit
monde qu’il aimait. Son premier reportage sur le marché aux puces de Saint Ouen
est publié en 1932. Il photographie les artisans, les bistrots, clochards, exclus, ses photos de bidonvilles, de cabanes de marginaux font penser à celles qui sont édifiées de nos jours.

Marché aux Puces Paris Flea Market Doisneau Bidonville à Ivry 1946   

 

Robert Doisneau est un homme discret, ce qui ne l’empêche pas de se
lier avec de nombreux artistes, écrivains, peintres, acteurs : Jacques
Prévert , Jacques Tati, Saul Steinberg, Pablo Picasso, Daniel Pennac,
Renaud Sabine Azéma…

Son copain Prévert dira :

C’est toujours à
l’imparfait de l’objectif que tu conjugues le verbe photographier.

ROBERT DOISNEAU
DU MÉTIER À L’ŒUVRE – Fondation Henri Cartier-Bresson- 2, impasse Lebouis,
75014 Paris
jusqu’au 18 avril
infos : www.henricartierbresson.org

Robert Doisneau, la voiture fondue, 1944
© Atelier Robert Doisneau

© Atelier Robert Doisneau
Robert Doisneau, bidonville à Ivry, 1946

 

On a parlé des Puces de Vanves

Suite au tournage des Samedi 6 Février et Dimanche 7 de la société de production Megahertz, l’émission  « Gruschkas Kunst- und Trödeltouren »a été diffusée Mercredi 24 sur la chaine autrichienne ServusTV.

Marché aux Puces Paris Flea Market Gruschkas Kunst- und Trödeltouren

Cette émission est visible en suivant le lien
http://www.servustv.com/cs/Satellite/EPG-TV-Programm/001259088496194?p=1259088496182

à 12 h 50.

PARIS MES PUCES

Jakovsky
découvre aux Puces de Vanves le brocanteur/peintre Jean Fous
,
qui l’encourage à promouvoir la peinture naïve
et à réunir des objets atypiques auprès
de brocanteurs..

« Les
Puces de Vanves avant le plan Courant »Marché aux Puces Paris Flea Market Jean Fous Jakovsky Puces de Vanves

 

Dans Paris mes Puces il décrit leurs rencontres :

« Il est
donc fort probable que les Puces de Jean Fous resteront. Elles ne resteront
peut-être pas en tant que peinture avec un grand P
, mais en tant que premier, même
mieux (et je n’exagère pas), seul et unique témoignage valable, cela s’entend,
sur ces marchés et la vie de la zone…..

Patiemment,
il a exécuté le portrait des Puces avant leur décès……

Dix ans,
déjà… Eh oui ! dis ans que nous nous connaissons. Un bail, dira-t-il. Il
n’y a pas à dire, on se fait vieux. Quoi qu’il arrive, même s’il tournait mal
par la suite, je me souviendrai toujours de ce grand gaillard maigre, l’œil
malin de titi parisien, installen lentement, sans se presser, dans une rue de
Malakoff, juste en face du bistro Au timbre poste
(une curieuse enseigne
représentant une Semeuse vert absinthe de trois sous), son pauvre, son
misérable étalage. De vieux cadres qu’il rafistolait lui-même, des paquets de
chiffons ou de vêtements que ses amies lui confiaient pour revendre, de cartes
postales, et quelques bibelot ébréché ; Puis, la mise en place terminée,
il traversait dignement la rue et s’installait à demeure devant le zinc. Un
paquet de « gauloises » suffisait tout juste pour sa matinée.

Un jour,
j’y ai aperçu, chez lui, sur le trottoir, deux petits tableautins, de cette
écriture maladroite que l’on qualifie aussitôt, faute de mieux, de naïve.

– Ça vous
plaît ? me demanda-t-il soupçonneux. Est-ce que c’est bon ?

Je pensais
tout de suite qu’il était en train de me jauger, ne sachant quel prix demander.
Mais non… Il voulait avoir mon avis. Comme ça, d’une façon presque
désintéressée, puisqu’il m’a avoué, à la fin que c’était lui qui les avait
peints.

– Ça me
prend de temps en temps, explique-t-il, d’une façon imagée, comme une envie
d’uriner… Alors je peins, sur n’importe quoi, n’importe quoi ! C’est plus
fort que moi…

Surtout
lorsqu’il trouve des toiles aux Puces et des couleurs d’occasion. Il s’en donne
alors à cœur joie.

Ce n’était
pas trop mal, bien sûr, mais il leur manquait quelque chose à ces tableaux, un
peu d’application, un peu de métier. Je lui ai donné quelques conseils ce
jour-là, mais sans l’influencer dans un sens quelconque. Lui, il m’a écouté
distraitement, occupé avec un client marchandeur.

Un peu
plus tard, il m’en a apporte d’autres, plus grands, plus soignés, plus finis.
Il était pris au piège et ne démordait plus. A tel point que, vers la fin de la
guerre, il ne faisait plus que cela. Il revenait toujours, aux Puces, par
intermittence, à cause de la « matérielle ».Mais le brocante ne
l’intéressait plus. Fini… Fini ! Tous ses loisirs, tous ses sentiments
passaient désormais là, dans ces petits tableaux représentant quelque coin des
Puces. »

Jean Fous
a représenté son propre éventaire en 1951

Marché aux Puces Paris Flea Market Jean Fous Jakovsky   « Le
marché aux puces de Vanves »