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Notre Patron (bis)

Saint_roch_fontfroide_4Depuis 1327 dans toutes les provinces de France et d’Europe, le culte de Saint Roch s’est répandu.

Il fut longtemps le Saint le plus populaire dans les campagnes. Il est honoré dans différents pays : Brésil, Espagne, France, Italie, Québec, Sénégal, Croatie…

A Paris, Saint Roch est l’église des artistes depuis sa création en 1653.

C’est le patron des médecins, des chirurgiens, des pharmaciens, des carriers et des paveurs, à cause de son nom, des brossiers, des fripiers, des brocanteurs et des confréries d’ensevelisseurs.

Albert Camus dans son roman La peste, fait organiser par la population une grande procession à Saint Roch.

On le fête le 16 août.

Boutons, au-delà de l’utile

Boutons, au-delà de l’utile. Une exposition de la collection de Loïc Allio

Qu’ils soient en ivoire gravé du 19ème ou en nacre du 18ème qu’ils figurent la liberté  ou la musique  qu’ils soient réalisés par le petit-fils d’un chirurgien de Victor-Emmanuel 1er, émigré en France (Roger Scemama)  ou par une écrivaine pauvre mais artiste (Elsa Triolet : « à quelques exceptions près, les peintres, les savants, les écrivains doivent en Occident pour gagner leur vie avoir en plus de leur travail une activité qui n’a rien à voir avec : travailler dans une Compagnie d’assurances, vendre des boutons, être menuisiers, n’importe quoi », écrit-elle, et c’est pourquoi elle crée pour l’autre Elsa… Schiaparelli)  qu’ils se taisent ou qu’ils parlent comme celui-ci  lequel nous avertit, potius mori quam fedari, qu’il vaut mieux « plutôt mourir que de se déshonorer » – est-ce Chateaubriand lui-même qui parle par son intermédiaire, lui qui se vante d’avoir porté à Rennes en 1788 avec d’autres nobles bretons en rébellion contre les exigences fiscales de la monarchie, des habits avec de grands boutons de nacre semés d’hermine autour desquels était écrite en latin cette même devise ?), – bref, quels qu’ils soient, ils sont tous « au-delà de l’utile ». Boutons. Au-delà de l’utile est le titre de l’exposition (ouverte jusqu’au 16 septembre 2007 au Musée de la Miniature de Montélimar) de la collection de Loïc Allio, un des plus fidèles « arpenteurs » de notre marché. C’est une première : non seulement cette collection est une des plus importantes au monde, mais c’est la première fois qu’elle est exposée, et c’est la première fois qu’une collection de boutons d’une telle qualité est exposée.

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*** Cette note a utilisé les recherches savantes de M. Allio recueillies dans le catalogue de l’exposition, qui est déjà le deuxième livre de Loïc. Nous souhaitons à Loïc toujours de nouvelles trouvailles, à Vanves comme ailleurs.

Copocléphilie & Co.

Nous ne savez peut-être pas ce que sont la copocléphilie, la philuménistie ou la placomusophilie. Mais peut-être, les avez-vous déjà attrapées, elles ou leurs cousines…

Pour tout connaître de ces gentilles affections, lisez donc le joli texte thérapeutique de Daniel Le Moal (rédigé pour la 70ème édition de la foire de Chatou en 2005) :

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On parle des Puces de Vanves : sur FR3 (Tous à la Brocante)

Samedi 19 mai 2007, un de nos collègues présente un « objet insolite » dans le reportage tourné aux puces de Vanves.

On parle des Puces de Vanves : dans Chinambule

Dans le numero de mai 2007 de Chinambule, 6 pages sont consacrées à de nombreux objets chinés un week-end sur nos Puces :

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Ils nous ont écrit

Parce que c’est un lieu qui vit, qui n’est pas édulcoré, qu’on n’y a pas sa langue dans sa poche, parce qu’on peut y ressentir l’ivresse du coup de foudre, parce qu’on y débarque le matin avec la marque de l’oreiller sur la joue, et qu’on s’y réveille très vite la tête au fond d’un carton : très longue vie aux puces de Vanves !

Philippe J.

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Merci Philippe !

Serguei Paradjanov, un chineur d’exception !

Serguei Paradjanov, un chineur de génie ?

Un chineur de génie ? Serguei Paradjanov ! (le grand cinéaste arménien-géorgien-ukrainien-azéri-etc.). Ecoutons Patrick Cazals, son meilleur biographe à ce jour : « Comme une règle de vie, le brocanteur Paradjanian père répétait tous les jours à ses proches : « Les objets, il faut que ça circule ! » Et son fils Serguei, admiratif, l’a écouté […] La Tiflis de 1930 était fière de son label prestigieux de Petit Paris […] Dans les demeures des familles aisées de Tbilissi, il n’était pas rare de trouver des merveilles : collections de tableaux précieux, lustres de maîtres vénitiens, tapis de tout l’Orient, joyaux de Colchide, émaux sur or et orfèvrerie de Fabergé, icônes, mobilier somptueux… Les difficultés nouvelles imposées par le régime bolchévique amenèrent très vite ces familles à vendre toutes ces richesses. Paradjanov avait gardé la nostalgie de cette enfance bohème et heureuse. Il en parlait toujours avec gaieté, n’hésitant pas à sortir l’argenterie familiale miraculeusement conservée, à plaquer deux accords sur un Bechstein vieillissant, exhibant un magnifique vase Gallé dont on se demandait par quel étrange circuit il avait pu arriver jusqu’à lui. Ce goût de l’objet et du troc était devenu pour Paradjanov une véritable esthétique » (Serguei Paradjanov, Ed. de l’Etoile/Cahiers du cinéma, 1993). Esthétique de l’assemblage d’objets, qu’il met en oeuvre dans ses films bien sûr, mais aussi dans les centaines de collages qu’il réalisera jusqu’à la fin de sa vie.
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En février 1988, Paradjanov est autorisé, pour la première fois, à sortir d’URSS, et présente ses films et collages dans de nombreux festivals. A Rotterdam, par exemple, où il file aussitôt chiner aux puces, comme l’atteste la célèbre photo de Cazals ci-contre.

Paradjanov_7 En novembre de la même année, il est à Paris pour l’ouverture de la rétrospective du cinéma géorgien. Peut-être file-t-il là aussi aussitôt après aux puces… De Vanves ?

 

 

*** Pourquoi n’iriez vous pas à votre tour à Erevan voir le musée qu’on lui a dédié, où « tableaux, collages, manuscrits, meubles et affiches retracent sa carrière et tentent de recréer l’athmosphère de sa maison familiale de Tbilissi, à présent à l’abandon » (Cazals)  : http://parajanov.com/museum_info.html .

On parle des Puces de Vanves : sur FR3 (Tous à la Brocante)

Samedi 10 mars 2007, Gonzague SAINT BRIS est l’invité sur FR3 de l’émission Tous à la Brocante.

Tous_la_brocante_07_03 Il confie avoir trouvé à Vanves une lettre d’Eugène Delacroix chez « Monsieur André » qui vend des livres anciens.

L’émission est complétée par la diffusion d’un sujet sur les objets insolites tourné à Vanves chez deux de nos collègues de l’avenue Marc Sangnier.

La confession du brocanteur IV

Voici la fin de notre récit de 1776. Notre brocanteur mécreant est évidemment hors de danger.

Alors, dorénavant, méfiez-vous (on vous a averti) de « semblables personnages » qui existent « au détriment de la société, de la bonne foi, & du commerce ».

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Retrouvez l’entièreté du récit dans « Archives », rubrique « Les marchands ».

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Nous dédions ce récit à tous nos collègues normands.

Et nous remercions beaucoup Daniel, qui a précieusement conservé ce texte depuis si longtemps.

La confession du brocanteur III

La suite de notre récit de 1776. Et voici la confession proprement dite.

Préparez-vous : après les coups de canons, « que de forfaits ! que de friponneries ! », comme dit le texte. Car de toute façon, un brocanteur, ça ne pense qu’à son oreille (« emportée »), ou au mieux à ses « cacaoins », certainement pas à sa conscience. C’est ce que lui reproche doucement « le Confesseur »…

Si vous n’avez pas lu les deux premières parties, retrouvez-les dans « Archives », catégorie « Les marchands ».

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