L’œuvre de Willy Ronis résumée en 150 photographies
célèbres ou inédites, mythiques ou oubliées au parfum nostalgique.
Après son premier cliché à l’âge de 16 ans, il
photographiera Paris au cours de ses déambulations poétiques.
« Ville adorée et détestée », Paris est au cœur
de son travail, Willy Ronis a beaucoup photographié Paris et sa banlieue.
Il a aussi voyagé à l’étranger, métamorphosant un instant
de banalité éphémère en un cliché immortel. De New York à Prague en passant par
Londres, la Hollande, Venise, Ronis a promené son regard discret et lucide dans
le monde entier.
L’exposition présente des images d’un Paris oublié,
d’autres de voyages. De Paris à Venise, Londres, New York la Hollande et
notamment en Europe de l’Est où l’artiste s’est intéressé au monde ouvrier. Des
usines aux cafés, de l’enfant à l’homme, l’œuvre de Ronis est un fragile
témoignage du temps qui passe, d’une grande richesse et d’une grande profondeur.
Willy Ronis, proche du parti communiste, exprime ses
préoccupations sociales dans son travail de photographe.
Sans idéaliser le monde ouvrier, ni faire de misérabilisme
il témoigne de l’empathie et une grande poésie dans les images qu’il tire du monde
ouvrier
A partir de 1947 il se passionnera pour Paris, ses rues,
les badauds, les enfants, les scènes de la vie de tous les jours, les quartiers
populaires de Belleville et de Ménilmontant, les marchés aux Puces.
« La photographie, c’est le regard. On l’a ou on ne l’a
pas. Cela peut s’affiner, la vie aidant, mais cela se manifeste au départ, avec
l’appareil le meilleur marché. En tout état de cause, cela ne figure pas dans
les colonnes de matériels qui font rêver les dévoreurs de catalogues. »
jusqu’au 22 août 2010
Monnaie de Paris – 11 Quai de Conti – 75006 Paris
www.monnaiedeparis.fr
Photos
Willy RONIS © Ministère de la
Culture et de la Communication
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